dimanche 29 juin 2014


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Home Enseignements Dieu n’est pas une trinité

La trinité est un dogme catholique qui a été officialisé au quatrième siècle. Bien que ce concept soit inconnu des Écritures, peu de chrétiens le remettent en cause.  Bien au contraire, étant victimes d’un formatage en règle vieux de plusieurs siècles, la plupart s’accrochent à la trinité comme un naufragé à sa planche. Au travers de l’exposé qui suit, j’ai essayé de relever quelques arguments en faveur de la trinité que j’ai pu entendre ou ceux que je partageais moi-même lorsque j’étais du nombre des trinitaires. Nous verrons qu’aucun d’entre eux ne tient la route face à une étude sérieuse des textes bibliques.

Jésus est Dieu

Avant tout je tiens à le préciser, pour en rassurer certains, Jésus est Dieu et il n’y aucun doute là- dessus.
 « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [...] Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme-celle du Fils unique venu du Père. » Jean 1:1-14.
 « Moi et le Père, nous sommes un. » Jean 10:30.
 « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » Jean 14:8-9.
 « Qui descendent des pères, et de qui est sorti, selon la chair, Christ, qui est Dieu au-dessus de toutes choses, béni éternellement. Amen ! » Romains 9:5.
 « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » 1 Timothée 3:16
 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » 1 Jean 5:20

 Bible ou tradition, quel fondement ?

Commençons par le commencement : Dieu se révèle dans sa Parole, et ce qu’on y ajoute ou retranche vient du diable (Apocalypse 22:18-19). Je pense que tout le monde est d’accord avec cela.
Bible-in-lightAlors pourquoi parler de trinité alors que Dieu ne s’est jamais révélé comme tel dans sa Parole ? Il n’y a pas un mot sur la trinité. Comment se fait-il qu’une doctrine sensée être centrale, capitale, touchant à la nature même de Dieu, ne soit absolument pas développée dans la Bible ? Comment expliquer que Paul, qui dit pourtant avoir « annoncé tout le conseil de Dieu, sans rien en cacher » (Actes 20:27), ne dit pas un mot, pas même un seul, sur une différence de personnes dans la divinité ? Ne voyez-vous pas qu’il y a là déjà un gros problème ?
Contrairement à ce que vous pouvez penser, et ce que je pensais également auparavant,  en disant qu’ « effectivement le mot « trinité » n’existe pas dans la Bible mais l’idée y est développée », ce n’est pas le cas. Le concept n’y est pas présent, il est au contraire contredit.
La déduction d’une trinité dans la nature de Dieu nous vient premièrement de l’héritage d’une hérésie catholique. La doctrine de la trinité n’existait pas pour les premiers chrétiens. Ensuite, elle nous apparaît comme confirmée par une mauvaise interprétation de certains passages, à cause justement de cet arrière plan catholique dans lequel baigne le protestantisme.

Dieu est UN

Alors, comment Dieu lui-même se révèle-t-il dans sa Parole ?
« Shemaʿ Yisrā’ēl YHWH elohénou YHWH eḥāḏ » (« écoute Israël, l’Éternel [est] notre Dieu, l’Éternel [est] un ») Deutéronome 6:4.
 C’est la foi, basée sur les Écritures, qu’ont partagé tous les juifs jusqu’à aujourd’hui et ce, depuis le commencement. Elle nous enseigne que Dieu est UN (« ehad »), au sens strict du terme, d’un monothéisme tel que les juifs ou musulmans le conçoivent. Jésus lui-même partageait cette foi en un Dieu UN.
 « Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, le Seigneur est un » Marc 12:29.
 On aura beau dire, comme je le faisais avant, que la révélation de Dieu est progressive et que les juifs n’avaient pas encore cette révélation de la « pluralité dans l’unité » de Dieu. Ou encore que la trinité n’est révélée qu’en Jésus, dans le Nouveau Testament,  avec tout de même quelques prémices dans les Écritures de l’Ancienne Alliance ; le  « shema »  est une opposition forte à l’idée d’un Dieu multiple, une opposition directe à une quelconque trinité. C’est de la tromperie, du mensonge, pour la simple et bonne raison que la trinité est un concept présent dans les religions païennes depuis très longtemps, bien avant le christianisme et le judaïsme.

 La trinité, un concept païen

La Babyloniens adoraient une trinité dont Nimrod  (préfiguration de l’antichrist, Genèse 10 et 11) était l’un des sujets. Cette trinité s’est transmise dans les diverses religions païennes au fil du temps. De Babylone à l’Égypte (Horus, fils d’Isis et Osiris, considéré comme une réincarnation de son père Osiris), de l’Égypte à la Grèce (Mystères d’Eleusis), de la Grèce à Rome, et pour finir du catholicisme romain au protestantisme actuel.
Au fur et à mesure de leur débauche, ces religions sont devenues polythéistes, personnifiant les différents aspects du Dieu Un et Véritable. C’est ainsi qu’on a fini avec plusieurs divinités distinctes. Le catholicisme, et par extension le protestantisme, ne sont restés quant à eux qu’à un stade intermédiaire de paganisation. Ceci étant dit, cela n’en reste pas moins une paganisation et une abomination de qualifier Dieu de la sorte.
Nous comprenons dès lors mieux les propos du Seigneur aux hébreux qui venaient de sortir de l’Égypte où était adorées des trinités : « écoute Israël, l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est un » (Deutéronome 6:4). C’est comme si Dieu leur disait ouvertement : « écoutez mon peuple, je suis un et pas trois ».
Sinon  faudrait-il comprendre que les païens ont eu la révélation d’un Dieu trinitaire avant les juifs ? N’est-ce pas eux, les juifs,  qui étaient censés être les porteurs de la révélation de Dieu aux nations ? N’est-ce pas à eux à que les oracles de Dieu avaient été confiés (Romains 3:2) ? Avaient-ils besoin d’être enseignés par les nations païennes sur leur Dieu ? C’est en parfaite contradiction avec ce qu’enseignent les Écritures.
De plus, on ne peut pas dire, comme certains l’affirment, que ces trinités païennes seraient des imitations diaboliques d’une prétendue véritable trinité divine, car les patriarches et les juifs ont combattu ces trinités en affirmant un Dieu un. Les prophètes nous ont également sans cesse exhortés à ne pas imiter les nations païennes (Jérémie 10).

Introduction du dogme trinitaire dans la chrétienté

De l’aveu même d’une encyclopédie catholique,  le dogme de la trinité chrétienne est un ajout tardif : « La formulation « un Dieu en trois personnes » n’a pas été solidement établie ni sans doute pleinement intégrée à la vie chrétienne et à sa profession de foi avant la fin du IVe siècle. Pourtant, c’est précisément cette formulation qui a prétendu la première au titre de dogme de la Trinité. Chez les Pères apostoliques, on ne trouve rien qui rappellerait même de loin ce point de vue. » New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIV, p. 299.
Edward Gibbon, un historien célèbre converti au catholicisme et par la suite au protestantisme, dans sa préface du livre « Histoire du christianisme » (History of Christianity) de Peter Eckler, écrit : « S’il est vrai que le christianisme a triomphé du paganisme, il n’en demeure pas moins que le paganisme a réussi à corrompre le christianisme. L’église de Rome a remplacé le déisme pur des premiers chrétiens, par l’incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement, de nombreuses doctrines païennes inventées par les Egyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme digne de foi. ».
Icone représentant le concile de Nicée
Icone représentant le concile de Nicée
Le premier à mentionner quelque chose qui se rapproche de la « trinité » est Théophile d’Antioche, dans ses discours à Autolyque, vers l’an 180. Il utilisa le mot « Τριας / Trias », qui signifie « trois », pour désigner Dieu lui-même. Mais c’est Tertullien qui, plus tard, va utiliser le mot « trinité » pour la première fois et développer pleinement le concept de « trois personnes divines ». C’est cependant au 4ème siècle, sous l’empereur romain Constantin, que le dogme de la trinité fut fixé, aux Conciles de Nicée en 325, et de Constantinople en 381. Il faut savoir que Constantin était un adorateur de Mithra, un dérivé des cultes babyloniens, égyptiens, etc. déjà cités. En déclarant le christianisme (catholique romain) religion de l’empire, il a fait un syncrétisme des religions païennes et de la foi chrétienne. Et c’est ainsi que la chrétienté s’est retrouvée avec la fête de Noël (naissance de Mithra), le culte de la vierge Marie et de l’enfant (remplacement d’Isis et Horus), la papauté (souverain pontife romain) et enfin de la doctrine de la trinité (divinité babylonienne) ! Son but était d’unifier son empire, et il savait que la religion était l’un des meilleurs moyens pour le faire, car qui s’opposerait à Dieu ? En voyant le succès grandissant de la foi chrétienne, il a saisi l’occasion  avec succès. Les chrétiens croyaient continuer à adorer le Dieu de la Bible et les païens pouvaient retrouver tous les éléments de leur paganisme.

Il n’y a pas de différence en Dieu

 Donc que cela soit dit clairement, le Père est le Fils :
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; » Esaïe 9:5.
 Le Père est l’Esprit :
« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » Jean 4:23-24.
 Le Fils est l’Esprit :
« Puis ayant traversé la Phrygie et le pays de Galatie, il leur fut défendu par le Saint-Esprit d’annoncer la parole en Asie. Et étant venus en Mysie, ils essayaient d’aller en Bithynie; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit point. » Actes 16:6-7.
 Jésus n’était pas une partie ou une personne de Dieu, il est la plénitude de Dieu :
« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. » Colossiens 2:8-10.
C’est écrit explicitement, noir sur blanc, d’autres passages peuvent attester de ces choses. Il est même probable que ce dernier passage de Colossiens 2 soit une contradiction à la trinité platonique qui essayait de s’introduire chez les chrétiens de la Phrygie.
Voyons tout de même les quelques arguments prétendument bibliques censés être en faveur d’un Dieu «trois-en-un ».

Jésus s’adressait à qui dans ses prières ?

Quelques versets sont souvent donnés, où Jésus parle au Père, ce qui devrait donc prouver qu’il y a bien deux personnes puisqu’il y a un dialogue.
Eh bien non, Jésus est Dieu manifesté en chair. Il est premièrement venu pour nous racheter et nous justifier par son sacrifice et sa résurrection, mais il est également venu pour nous montrer le chemin (Jean 14:6). C’est en cela que consiste sa manifestation en tant que Fils. Il est à noter que le mot « fils » dans le grec est le même que « serviteur ». Ce Jésus, en qui habitait corporellement toute la plénitude de la divinité, est venu nous montrer par l’exemple comment nous devons vivre. Il est venu manifester le caractère d’un fils, d’un serviteur. C’est ainsi que Paul dit que nous devons être ses imitateurs (1 Corinthiens 11:1, Éphésiens 5:1). De la même manière que Paul s’est fait comme juif parmi les juifs pour gagner les juifs (1 Corinthiens 9:19-23), Dieu s’est fait homme parmi les hommes pour sauver les hommes.
Est-ce que Jésus, étant Dieu et l’objet même du baptême, avait besoin d’être baptisé ? Non, mais pourtant il l’a fait, pour l’exemple (Matthieu 3:15).
En parlant du baptême, une objection serait de dire que la voix venant de cieux serait une preuve de la différence de personne. Pas forcément, Jésus en tant que Dieu a simplement fait retentir sa voix depuis les cieux pour attester son ministère terrestre dans ce corps. Il n’est pas nécessaire d’y voir autre chose. L’interprétation trinitaire usuelle n’est que le fruit du formatage catholique subi depuis des siècles. C’est ainsi que Jésus pouvait prier le Père, pour montrer l’exemple que doit suivre un enfant de Dieu.
De plus, en venant en tant qu’homme,  il s’est imposé toutes les limitations liées à cette nature.  Car s’il avait possédé un « super-corps » insensible au monde, à la manière d’un « super-héros », il n’y aurait eu aucune gloire et aucune valeur dans son sacrifice. C’est pourquoi dans sa chair, en tout points semblable à la notre (Hébreux 2:17), il pouvait manifester certains traits propres à un homme limité tels que : la fatigue, la soif, la faim, et tout un panel d’émotions. La seule différence d’avec nous, c’est que dans toutes les tentations qu’il a subies dans sa chair, il n’a jamais cédé en rien. On comprend alors pourquoi Jésus, en tant qu’homme, pouvait manifester des faiblesses, par exemple dans le jardin de Gethsémané ou sur la croix.
Que faut-il penser alors de cette phrase que Jésus a prononcée  à la croix ? « Mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). Il s’agissait de rappeler et surligner l’accomplissement d’un Psaume prophétique de David.
« [...] Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné, t’éloignant de ma délivrance et des paroles de mon gémissement ? Mon Dieu, je crie le jour, mais tu ne réponds point  ; et la nuit, et je n’ai point de repos. Cependant tu es le Saint, qui habites au milieu des louanges d’Israël. Nos pères se sont confiés en toi ; ils se sont confiés en toi, et tu les as délivrés. [...] Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se raillent de moi [...] Il se repose sur l’Éternel, disent-ils, qu’il le délivre ; qu’il le sauve, puisqu’il a mis en lui son affection. [...] Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se sont déjoints ; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles. [...] Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! Toi, ma force, accours à mon aide ! Délivre mon âme de l’épée, mon unique bien de la patte des chiens ! [...] Vous qui craignez l’Éternel, louez-le [...] Car il n’a point méprisé ni dédaigné l’affliction de l’affligé ; il ne lui a point caché sa face ; mais il l’a exaucé quand il criait vers lui. [...] » Psaumes 22.
Il citait ce psaume en guise de témoignage : « Or, cela arriva, afin que l’Écriture fût accomplie » (Jean 19:36).

Le Fils, ignorant ?

Un autre point qu’il est intéressant d’éclaircir concerne l’apparente ignorance du Fils à propos du moment de son retour : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. » (Marc 13:32).
Il faut simplement comprendre ici que ce n’était pas dans les objectifs de sa manifestation en tant qu’homme, sous la forme du Fils, de révéler quand il reviendrait. Car de toute manière, que ce soit pour les trinitaires ou non, tout le monde s’accorde pour dire que Jésus en tant que Dieu connaît tout de son retour, y compris le jour et l’heure. Ce passage ne peut donc pas servir à appuyer une différence de personnes dans la divinité, elle ne fait que montrer les limitations que Jésus s’est imposé en tant qu’homme.

Les apôtres faisaient-ils une distinction entre Jésus et le Père ?

Qu’en est-il donc de tous les versets du Nouveau Testament où les apôtres semblent mentionner distinctement Jésus et le Père ?
« Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ. » 2 Thessaloniciens 1:12
Dans ce passage,  les mots « de notre » sur la fin du verset ne sont pas présents dans le grec, il s’agit d’un ajout réalisé lors de la traduction, selon le bon vouloir du traducteur et de l’interprétation qu’il faisait de ce passage. Une traduction plus littérale pourrait donc être : « selon la grâce de notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ ». Pas de distinction ici.
D’autres passages semblent manifester plus explicitement une différence entre le Père et Jésus, certains parlant notamment du « Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Pierre 1:3). Même si la traduction est peut-être à revoir, il s’agit davantage d’un problème de compréhension. L’explication est simple, elle se trouve en 1 Timothée 2:5 : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme ». Ce passage nous éclaire sur la distinction que les apôtres pouvaient faire dans leurs épîtres entre le Père et Jésus. Le fait est qu’ils parlaient de Jésus en tant qu’homme. Car « Jésus-Christ homme » est le moyen au travers duquel nous parvenons à la révélation de Dieu en tant que Père. Parler de Jésus-Christ homme, c’est parler de son sacrifice, par lequel nous sommes sanctifiés et capables de nous approcher de Dieu dans sa dimension paternelle.
Il en est de même lorsqu’on parle de son rôle en tant qu’avocat (1 Jean 2:1) ou intercesseur auprès du Père. C’est une manière de dire que son sacrifice accompli en tant qu’homme témoigne en notre faveur auprès de lui-même (Hébreux 9 et 10).
De même, pour la supériorité du Père sur le Fils, il ne s’agit que de la supériorité de Dieu dans sa dimension divine sur sa manifestation en chair (Philippiens 2:5-11).

Les visions des disciples montrent-elles le Fils comme étant distinct du Père ?

Comment expliquer la vision céleste d’Étienne ?
 « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » Actes 7:55-56
Il s’agit d’une vision, les visions présentent des images. Jean a eu une vision du Ciel où il voyait sur le Trône un Agneau comme immolé. Est-ce que cela veut dire qu’au Ciel Dieu sera sous la forme d’une Agneau ? Bien sûr que non, ce n’est qu’une image révélée en vision, dévoilant un aspect de Dieu.
Le droite, sur le plan royal et divin, présente la position d’autorité la plus haute. Dieu, dans cette vision à Étienne, s’est présenté à lui comme celui qui, par sa manifestation et son sacrifice en tant que Fils de l’homme, a vaincu les dominations et les autorités (Colossiens 2:15).
« Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. » Apocalypse 5:6
Pour revenir justement à ce passage de la vision de Jean dans le livre de l’Apocalypse, faudrait-il comprendre que le Saint-Esprit est une « septinité » puisqu’on nous parle des sept Esprits de Dieu ? Image, symbolisme, la Bible en est parsemée.

La soumission du Fils

Un autre passage est intéressant à mentionner et à  expliquer.
« Ensuite viendra la fin, quand il [Christ] remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. » 1 Corinthiens 15:24-28.
Le « Christ » (qui signifie « oint ») fait référence à celui qui a été oint, donc Jésus-Christ homme. Lorsque tout sera fini et que tout aura été renouvelé, la révélation du Fils en tant qu’homme sacrifié et vainqueur n’aura plus lieue d’être car tout sera réuni dans le Père, et nous adorerons le Père pour l’éternité.

L’homme, une trinité ?

Un autre argument trinitaire consiste à parler d’une prétendue trinité humaine.
 « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » 1 Thessaloniciens 5:23.
 Puisque l’homme est tri-partite (corps, âme et esprit) et qu’il a été créé à l’image de Dieu (Genèse 1:26-27), qu’y a-t-il d’étonnant à ce que Dieu lui-même soit une trinité pourrait-on se demander. Ou ne serait-ce pas là une preuve de la nature trinitaire de Dieu ?
 Commençons par dire que « l’image de Dieu » dans l’homme n’est en rien cette nature tri-partite. Dieu est esprit (Jean 4:24).
De plus, l’homme n’est pas une trinité, car le corps physique n’est rien en soi, ce n’est qu’une enveloppe charnelle constituée de poussière, tout comme un bout de bois ou de métal n’est rien en lui-même. Notre esprit également n’est rien en soi, sans âme ce ne serait qu’une « coquille spirituelle » vide. L’esprit est ce qui nous permet de saisir les choses spirituelles, tout comme le corps est ce qui nous permet de saisir ce qui est physique.
L’âme, quant à elle,  est la vie qui anime le corps (physique et spirituel ;  c’est elle qui le fait vivre et ressentir les choses qui l’entourent. Elle est notre personnalité, elle est notre personne même.
Aussi, ce que la Bible appelle « la chair » ne désigne pas forcément le corps physique, la chair est une puissance de péché qui habite dans nos membres, c’est le vieil homme non-régénéré, notre ancienne nature.
Alors sachant qu’en tant que chrétiens nous avons le Saint-Esprit en nous, on dépasserait déjà la trinité : corps, chair, âme, esprit et Saint-Esprit… 5-en-1. Faudrait-il nous considérer comme une « quintinité » ? Absurde.
L’homme n’est donc qu’UN.

Le pluriel de « elohim »

 Un autre argument trinitaire : le mot hébreu « elohim » qui est un pluriel, utilisé dès Genèse 1:1, témoigne de la pluralité de Dieu, de sa nature trinitaire.
 La vérité est qu’il s’agit simplement d’un « pluriel de majesté », à rapprocher par exemple du vouvoiement. En français, on utilise la deuxième personne du pluriel (vous) pour s’adresser à une personne seule, c’est un signe de respect et non une preuve de la nature trinitaire de notre interlocuteur. L’hébreu ne possédant pas de superlatifs (le plus [...], très [...]) ou de comparatifs (plus [...] que, moins [...] que), le pluriel est donc utilisé pour donner davantage de puissance aux mots. C’est ainsi que le singulier « eloah » est magnifié en devenant « elohim ».

 « Ehad », une « unité composée » ?

Un autre argument serait que le mot hébreu « ehad », traduit par « un » (ou « seul » selon les versions) dans le passage de Deutéronome 6:4, sous-entend une unité composée. Pour appuyer cet argument on fait remarquer que c’est le même mot qui est utilisé pour dire que l’homme et la femme deviendront « UNE SEULE » chair (Genèse 2:24). Ainsi, deux entités deviennent UNE (« ehad »). De même, pour la création, il est écrit : « [...] il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut UN jour. » (Genèse 1:5). Deux entités, un soir et un matin forment UN (« ehad ») jour. Donc pour les trinitaires, l’unicité de Dieu serait de même une unité composée de trois entités.
De plus, selon eux, si Dieu voulait signifier qu’il était un et indivisible au sens strict/littéral, c’est le mot « yahid » qui aurait été utilisé car il est censé correspondre à ce sens. Malheureusement pour les trinitaires, cette interprétation n’est pas très solide, elle est carrément fausse. En hébreu « ehad » signifie « un » au sens numérique (1, 2, 3, 4, etc.). Preuve en est : le décompte des jours de la création. Les jours suivants de la création ont également eu un soir et un matin (Genèse 1:8,13,19,23,31), ce n’est pas pour autant que l’on considère les mots hébreux utilisés pour deux, trois, quatre, cinq et six, comme des « multiplicités composées ». Cela n’a pas de sens. De même, vis-à-vis du contexte, considérer le « ehad » de Genèse 1:5 comme une unité composée n’a pas de sens non plus.
Ainsi, concernant l’homme et la femme, si « ehad » est utilisé pour désigner leur union, c’est tout simplement pour insister sur l’unité qu’ils doivent former ! Rien ne doit pouvoir les séparer (Matthieu 19:6). Partir de « un » pour en extirper deux ou trois entités c’est tordre et retourner le sens du texte, c’est aller contre la pensée de Dieu dans ce passage.
Le mot « yahid » quant à lui revêt le sens de « un » par rapport à quelque chose d’extérieur : seul, solitaire, unique. Par exemple, un fils unique (« yahid », Genèse 22:2) n’est pas unique par son essence, sa nature même, mais il l’est par le fait qu’il n’a pas de frères, il est le seul enfant. D’ailleurs, à cause de l’influence de la pensée trinitaire chez les traducteurs, la plupart des versions traduisent Deutéronome 6:4 comme si le mot « yahid » était utilisé : « l’Éternel, notre Dieu, est le SEUL Éternel », comme pour dire seulement qu’il n’y a pas d’autres YHVH/Éternel. Tandis que la Bible hébraïque, dont les traducteurs sont étrangers à la notion de trinité, traduit par : « l’Éternel est UN ».
De plus, la racine du mot « yahid » est « yahad » qui signifie : joindre, unir, réunir. L’argumentaire  « ehad vs. yahid » des trinitaires est donc complètement retourné.

Comment est Dieu ?

Alors maintenant comment comprendre ces différentes appellations (Père, Fils, Saint-Esprit, etc.) ? C’est très simple, ce ne sont que différentes révélations du même Dieu, différentes manifestations sous différents aspects.
« Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; » Hébreux 1:1-2.
Un père de famille peut être présenté non seulement comme père, mais aussi comme le mari de sa femme, le chef de son foyer, le fils de son propre père, par sa fonction au sein de l’entreprise où il travaille, etc. Tout cela se rapporte à la même personne, sans qu’il y ait de différence. Il en est de même pour Dieu.
Dieu s’est présenté en Jésus-Christ en tant que Fils se soumettant au Père. Lors de son ministère en tant que Fils, il nous a présenté sa révélation en tant que Père, et lorsqu’il a terminé son ministère terrestre il s’est présenté à nous en tant que Saint-Esprit. Au commencement, il s’est présenté en tant que Créateur, aux disciples en tant que Lumière, Alpha et Omega, Agneau, Lion de Juda, Parole de Dieu, etc. S’il fallait personnifier chacun de ses aspects on n’en finirait plus, car Dieu est infini. Lorsque nous serons auprès de lui, nous passerons l’éternité à le contempler et à découvrir à chaque instant un nouvel aspect de sa divinité.
Nicolas K.
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60 Réponses de cet article
  1. Bonjour, très bon article et j’aurais une question:
    quand vous dites « Le « Christ » (qui signifie « oint ») fait référence à celui qui a été oint, donc Jésus-Christ homme. » est ce que cela signifie que systématiquement lorsque l’on parle dans la bible de Jésus-Christ on parle de Jésus homme?
    • Bonjour Simon, que Dieu soit béni.
      « est ce que cela signifie que systématiquement lorsque l’on parle dans la bible de Jésus-Christ on parle de Jésus homme? »
      Pas forcément, ça dépendra du contexte. Mais c’est effectivement à chaque fois un rappel à sa messianité, donc à son humanité et à l’œuvre de croix.
  2. Bonsoir Nicolas, merci à JÉSUS, j’en ferai plusieurs exemplaires pour les témoins à qui j’enseigne que JÉSUS est DIEU. Ils pensent que leur baptème est conforme alors que malgré la PAROLE qui dit que celui doit être au Nom de JÉSUS.
    J’ai tout de même une question à propos de la révision de la bible: une explication des écrits Père et Fils, resterons t ils ainsi ou aura t il une rectification. J’ai aussi un texte en hébreux qui ne stipule pas Père, Fils et Saint-Esprit. Matthieu 28/19.
    Que DIEU t’inspire encore et garde ton Assurance en Lui et Non à la maaf.
    À bientôt.
    • Bonjour,
      Concernant la Révision de la Bible, je n’ai malheureusement pas vraiment d’informations à donner là-dessus… Les passages qui seront trouvés étant mal formulés seront certainement corrigés pour coller le plus possible au texte grec original et à la pensée de l’auteur. Et il devrait également y avoir une note expliquant l’erreur de la doctrine de la trinité soit dans les annexes soit sous la forme d’un commentaire.
      Pour Matthieu 28:19, les mots « Père, Fils et Saint-Esprit » sont bien présents dans les textes grecs, aussi bien dans le « texte minoritaire » que le « texte byzantin » ou le « texte reçu ».
      Merci, que Dieu vous bénisse et vous garde également. Amen.
      Shalom.
      • Bonjour,
        N’existe-t-il pas déjà suffisamment de versions de la Bible qu’il faille à nouveau la révisée ?
        C’est une très grosse entreprise…
        Personnellement, j’utilise la version Colombe (Segond Révisée de 1973 si j’ai bonne mémoire)
  3. Bonjour Nicolas,
    Le premier à avoir parlé de trinité est Tertullien et non Ignace d’Antioche. Ce dernier est mort aux alentours de 110 et non en 180.
      • Une formule ternaire ne fait pas une trinité. Sinon il faudrait admettre que c’est Jésus qui en a parlé le premier. Mais ça, je n’y croie pas.
        Que Dieu te bénisse.
        • Après vérification il semble que tu ais raison, Ignace d’Antioche n’a effectivement jamais parlé de « trinité » ou utilisé un mot semblable dans ses écrits.
          C’est plutôt attribué à Théophile d’Antioche, justement en 180, qui aurait évoqué le concept de « trois personnes divines » en désignant Dieu par le « trias » (trois). C’est de là que dois venir mon erreur.
          Ensuite, c’est bien Tertullien qui le premier utilise le mot « trinité » en tant que tel, du latin « trinitas ».
          La partie de l’article sur ce point a été corrigée. Merci encore.
          • OK, il y a eut confusion en Ignace et Théophile, tous deux étant d’Antioche.
            J’ai consulté le texte de Théophile : http://remacle.org/bloodwolf/eglise/theophile/autolyque2.htm
            La traduction française a : « Les trois jours qui précédèrent les corps lumineux sont l’image de la Trinité, c’est-à-dire de Dieu, de son Verbe et de son Esprit »
            Mais ce n’est pas ce que dit le texte grec en vis-à-dis. Il parle d’une triade (triadès) composée de Dieu, de sa Parole et de sa Sagesse (sophias).
          • Le terme « trinité » n’est pas utilisé, mais l’idée et le sens semblent être les mêmes. Théophile désigne Dieu par le « trois » (ou la « triade »), « trinité » n’est donc pas forcément une mauvaise traduction.
  4. Bonjour Nicolas,
    Merci pour l’article. J’aimerai tout de même avoir ton point de vue sur un point :
    Pense-tu que le verset 7 de 1 Jean 5 (dans les versions les plus anciennes comme Ostervald, Darby, et King James) a été falsifié ? Si non, comment le lis-tu ?
    Sois béni
    • Bonjour Jorel,
      Pour ce verset il faut un peu comprendre l’histoire des traductions de la Bible et des manuscrits. Il y a en gros, deux écoles : les partisans de la compilation du « texte minoritaire » d’un côté, et les partisans de la compilation du « texte majoritaire » de l’autre côté.
      Le texte dit « minoritaire » se base sur une poignée de manuscrits, notamment les codex vaticanus et sinaïticus qui sont parmi les plus anciens qu’on possède. De part leur ancienneté, certains y voient le gage d’une plus grande fidélité aux originaux. C’est notamment le cas de la critique moderne, et c’est pour cette raison que la plupart des Bibles actuelles (Segond, Darby, Semeur, TOB, etc.) se basent sur ce corpus de manuscrits.
      Cependant, plusieurs rapportent que ces manuscrits sont en vérité de piètre qualité, qu’il y a des pans entiers de textes parfois manquants, parfois grossièrement raturés, etc. Et que s’ils ont été retrouvés en bon état, étant si ancien, c’est peut-être que les chrétiens de l’époque n’y accordaient pas grande valeur… C’est ainsi que dans les Bibles issus du « texte minoritaire » il y plusieurs versets ou parties de versets qui sont absents (Romains 8:1, 1 Timothée 3:16, 1 Jean 5:7, etc.).
      L’autre école, c’est celle qui se base sur le texte dit « majoritaire ». Il est constitué de la majorité des manuscrits grecs anciens que l’on possède aujourd’hui, d’où le nom « majoritaire », et c’est le texte qui est utilisé et s’est transmis parmi les églises depuis les premiers siècles. La plupart de ces manuscrits proviennent d’Orient ou Proche-Orient, c’est pour cela qu’on l’appelle aussi parfois le « texte byzantin ». Sa compilation a été réalisé par Erasme de Rotterdam. Certains disent que ce dernier aurait réalisé son travail dans la précipitation et sur la base de peu de manuscrits. Il révisera cependant lui-même sont texte à plusieurs reprises, et d’autres le feront encore après lui, notamment les frère Elzévir à qui on doit le nom « texte reçu ».
      On retrouve dans cette école les Bibles Martin, Ostervald, King James pour les anglais, etc.
      Cependant dans cette deuxième école, celle du « texte majoritaire », on pourrait dire qu’il y a deux « sous-écoles » :
      - Les partisans du texte reçu, disant que celui-ci est le texte original dans sa forme pure et parfaite tel qu’inspiré par Dieu aux apôtres.
      - Les partisans du texte byzantin, lequel diffère légèrement d’avec le « texte reçu » sur quelques versets.
      Cette différence entre « reçu » et « byzantin » est due au fait que le premier se base sur les travaux de Erasme, lequel avait à priori peu de manuscrits à sa disposition, et le second se base sur un plus large panel de manuscrits byzantins.
      C’est ainsi que dans le texte byzantin, le verset de 1 Jean 5:7 « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » est absent, tandis qu’il est présent dans le texte reçu.
      Donc à vrai dire, à titre personnel, c’est le seul verset de la Bible dont j’ai quelques doutes quant à sa présence dans les textes originaux…
      Mais quand bien même ce verset serait authentique, il n’est pas forcé de le comprendre à la manière trinitaire. On peut simplement comprendre que ces trois différentes révélations du même Dieu Un (le Père, la Parole et l’Esprit) « se rapportent à une seule chose » comme cela est formulé dans le verset 8. Ces trois révélations se rapportent à un même Dieu, non pas à « trois personnes en une ».
      Dieu soit béni, et sois béni également.
      Shalom.
  5. Le Dieu d’Israël reste un mystère insondable. Sa nature dépasse l’entendement humain et lorsque nous irons au ciel Le rejoindre, nous Le verrons tel qu’Il est. Le Dieu éternel s’est révélé aux hommes comme PERE, FILS et SAINT-ESPRIT (Matthieu 28 : 19). Le Fils de DIEU est divin et Il l’a toujours été. « Il est l’image formelle (formée) du Père. » (Colossiens 1: 15). Mais nous adorons UN SEUL DIEU TRIPARTITE, sans confondre les personnes ni diviser SA SUBSTANCE. Car il y a une personne du PERE, une autre du FILS, et une autre du SAINT-ESPRIT. Mais la divinité du Père, du Fils et du St-Esprit, c’est UN SEUL DIEU. Tout comme le corps, l’esprit et l’âme de l’homme forment un seul être. (1 Thessaloniciens 5: 23). Le corps physique visible (enveloppe) n’est pas l’esprit et l’esprit n’est pas l’âme. Le mot Trinité n’est pas biblique, mais Dieu est bien un être tripartite.
    « C`est ce Jésus qui est venu par eau et par sang, et non-seulement par l`eau, mais par l`eau et le sang ; et c`est l`Esprit qui en rend témoignage ; or l`Esprit est la vérité. Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu`un. » Version David Martin, 1744. La Bible Martin est une des versions les plus authentiques.
    Si vous n’êtes pas de cet avis, Dieu Lui- même nous éclairera. Shalom!
    • Vous n’avez lu ni l’article ni les commentaires. Tous ces points ont été traités.
      Si vous êtes disposé à comprendre ces choses, Dieu lui-même vous éclairera ;-)
      Shalom.
  6. Salut Nicolas,
    « il s’est présenté en tant que Créateur, aux disciples en tant que Lumière, Alpha et Oméga, Agneau, Lion de Juda, Parole de Dieu, etc. » (issu de l’article). Je suis d’accord.
    Mais voilà ma question :
    « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Ap 5:12).
    Dans cette vision, il semble qu’il y ait 2 « entités » méritant « la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » . Qu’en penses-tu ? Jésus en tant que Dieu, et Jésus en tant qu’homme ?
    « Et il (l’Agneau) vint, et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. » (Ap.5:7)
    Jésus homme vient prendre dans la main droite de Jésus Dieu (le Père?) le livre ?
    Que Dieu puisse éclairer notre esprit.
    • Salut,
      Comme je l’ai expliqué pour la vision d’Étienne, il s’agit d’images comme pour témoigner de ce que Jésus-Christ homme (l’Agneau de Dieu) a accompli. Au Ciel il n’y aura pas deux ou trois « personnes » sur le trône, mais bien une seule, Dieu.
      En fait, comme je le disais, souvent c’est notre arrière plan trinitaire, et parfois certaines traduction mal tournées, qui nous poussent à voir des différences de personnes. Alors que si on s’en tient à ce qui est écrit, avec une compréhension globale de la manière dont Dieu se révèle au travers des Écritures, on voit qu’il n’y a pas de différences, si ce n’est de révélations.
      • Salut Nicolas,
        Encore une fois, merci pour ta réponse.
        Pluralité de révélations et non de personnes. Je tends à être convaincu de cela.
        Cependant, un argument est à revoir.
        « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » Ap 3:21
        On sera assis sur le trône du Père. Cela ne signifie pas que nous sommes Dieu, le Père. Je pense que cela signifie plutôt que nous sommes en Lui, et Lui en nous, et que par conséquent nous régnerons avec lui.
  7. « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Ap 5:12).
     »ET »: conjonction de coordination, marque la pluralité. La structure sémantique de la phrase voudrait qu’on pense forcement qu’il y ait deux personnes ( 1- Celui qui est assis sur le trône; 2- l’Agneau). Visiblement Jean est perplexe devant une telle vision puisqu’il savait bien que Dieu est UN. Cette situation de Jean nous rappelle celle d’Abraham qui reçoit la visite de Dieu. Dieu visite Abraham, le Père des croyants au chapitre 18 de la Genèse. Abraham emploie tantôt le pluriel (trois hommes), tantôt le singulier (Seigneur) pour discuter avec l’Eternel et L’inviter à table. Abraham, le Père des croyants montre clairement à sa postérité (que nous sommes) que le SEUL SEIGNEUR est en réalité en trois personnes distinctes.
     » L’Éternel lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux, et regarda: et voici, trois hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut au-devant d’eux, depuis l’entrée de sa tente, et se prosterna en terre. Et il dit: Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur. Permettez qu’on apporte un peu d’eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre. » (Génèse 18: 1- 4).
    Le célèbre appel à la prière des Juifs ‘’Sh’ma Israël Adonai Eloheinu Adonai Ehad’’ qui signifie ‘’Ecoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur’’ (Deutéronome 6 : 4) met justement en exergue l’unicité de Dieu. Et si Deutéronome 6: 4 insiste sur l’unicité de Dieu, c’est justement parce que cela pose un problème fondamental quant à la nature de Dieu qui est  »pluriel » et un à la fois. Le mot hébreux ‘’Elohim’’ sous- entend l’idée de pluralité. Mais cette pluralité forme en même temps une unité. Que Dieu Lui- même nous donne à comprendre ces choses. Shalom!
    • J’ai déjà donné une explication pour les visions qui ne présentent que des images. Dans le livre de l’Apocalypse on apprend que l’Agneau est lui-même le Temple de Dieu dans le Ciel. Pensez-vous que nous allons voir un temple en forme d’agneau ? ou un agneau dans lequel nous allons « entrer » pour adorer Dieu ? Non, il s’agit d’images ; les images servent à témoigner d’un aspect de Dieu, d’une révélation de sa personne, etc. Elles ne sont pas à prendre littéralement…
      Aussi si vous pouviez lire l’article avant de commenter ce serait pas mal… parce que si vous ne faites qu’apporter des arguments déjà réfutés on risque de tourner en rond longtemps.
      La conjonction de coordination « et » est dans la traduction française, pas dans le texte grec. Argument à revoir.
      Pour les hommes apparus à Abraham dans Genèse 18, il n’y en avait qu’un seul qui était Dieu. Genèse 19:1 nous permet de comprendre cela : « Or, sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome ». Tandis que les deux anges qui accompagnaient Dieu s’en allaient vers Sodome, YHWH était resté auprès d’Abraham qui négociait avec lui. Argument à revoir.
      « Alors ces hommes, partant de là, allèrent vers Sodome; mais Abraham se tint encore devant l’Éternel. [...] Et l’Éternel s’en alla, quand il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna en sa demeure. Or, sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome » Genèse 18:22-19:1.
      Le pluriel de Elohim, déjà répondu, il s’agit d’un pluriel de majesté. Argument à revoir.
      Et Deutéronome 6:14 est une opposition forte à une quelconque triade/trinité, déjà expliqué dans l’article.
  8. A tout ceux qui ont compris que la trinité ce n’était pas ça. J’aimerai que vous nous partagiez comment vous avez reçu cette vérité. Avez vous été convaincu tout de suite ou ça a été dur à avaler? Vos impressions?
    • la premiere fois que j’ai entendu le message sur notre Dieu parfaitement un et pas trinitaire, cela m’a plus parce que je trouvait cela plus simple ^^ mais vu que le message était un peu révolutionnaire, je ne voulait pas me tromper et j’hésitais à partager pleinement le message. J’étais entre les deux, je ne savais quoi penser. Je croyais plus en un Dieu parfaitement un mais comme il est difficile de comprendre la double nature homme/Dieu de Jésus, je n’étais pas sûr. Après, j’ai visionné presque tous les vidéos traitant ce sujet sur tv2vie et les articles sur dokimos et j’ai trouvé des réponses à mes questions. Merci Seigneur! Un des problèmes que j’ai rencontré c’est au niveau des interprétations lors des visions (comme Etienne, Jean,…) mais l’article explique bien cela et il est vrai qu’il ne faut pas toujours avoir une interprétation littérale. Voila ma démarche
      • Merci Simon pour ton témoignage. Perso, j’ai toujours été embêté par la trinité. Quand j’ai entendu les enseignements sur le sujet sur tv2vie, je me suis dis « Ah bin, c’est super ça! Je vais prendre le temps de vérifier et si il a raison, ça fera une fausse doctrine de moins ». Et c’est ce que j’ai fais.
    • Pour ma part, ce message n’a pas changé la foi que j’avais en Dieu ; comme auparavant, je crois que :
      - Dieu est Un (Deutéronome 6:4)
      - Dieu, le Père, est le seul Dieu (1Cor 8:6)
      - le Fils est Dieu, étant sorti du Père (Jean 16 27-29), et est le Sauveur du monde (1 Jean 4:14). Et nous savons qu’en dehors de YHWH, il n’y a point de sauveur (Esaie 43:10-11)
      - le Saint-Esprit est Dieu, étant l’Esprit de Dieu, et donc aussi l’Esprit de Jésus. En effet, quand Ananias a menti au Saint-Esprit, c’est bien a Dieu qu’il a menti (Actes 5:3-4)
      Tout cela peut parfois confondre l’intellect de l’homme, mais j’y crois, et je ne pense pas que le Seigneur nous incite à aller au-delà. Il nous invite juste à avoir foi en lui, en sa Parole, et à nous attendre à lui.
      Enlevons de nos cœurs les étiquettes d’adeptes ou de partisans aux doctrines faites d’hommes (qu’elles soient pro ou anti), mais croyons en la Parole de Dieu.
      Évitons les disputes de mots, qui ne font que créer des divisions. (2 Timothée 2:14)
    • Pour ma part, j’ai mis un petit de temps à « avaler » ça. Je m’étais fais tout un schéma d’arguments pour les différentes incohérences et contradictions de la doctrine de la trinité, il a donc fallu déconstruire tout ça pour repartir de zéro.
      Impression : c’est comme une libération, Dieu est un, il se révèle de différentes manières, et c’est tout.
  9. Bonjour Nicolas,
    Merci pour la peine que tu te donnes de répondre à nos questions et à nos inquiétudes. J’ai bien lu ton article et les divers commentaires. C’est juste que je ne suis pas d’accord avec les divers arguments si je reviens la- dessus. Tu m’as justement aidé à écarter beaucoup d’arguments et à vrai dire je commence à comprendre beaucoup de choses. Cependant, certains versets me poussent toujours et encore à croire que la divinité n’est pas aussi simple que nous pouvons le penser. Si tu peux expliquer les versets sous- mentionnés cela m’aiderait beaucoup dans la connaissance du Dieu d’Israël qui reste un mystère avouons- le.
    Dieu dit : ‘’ Faisons l’homme à notre image et selon notre ressemblance’’. Genèse 1: 26
    « L’Éternel Dieu dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. » Genèse 3: 22
    Dans Genèse 11 : 7, quand les hommes de l’époque ont entrepris de construire la tour de Babel, Dieu dit : « Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. »
    « L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami… » EXODE 33 : 11
    « L’Éternel dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. » EXODE 33 : 20
    • Bonjour Israel,
      Dans ce cas merci à toi d’avoir pris la peine de lire et de nous exposer ce que tu ne comprends pas ou ce sur quoi tu n’es pas d’accord. Cependant ce serait bien d’argumenter un peu, parce que je ne te cache pas que c’est quelque peu lassant de devoir répéter les mêmes choses.
      Pour les versets que tu as donné, je pense que tu fais allusion au pluriel utilisé. Comme pour le reste, j’ai déjà répondu à cela dans l’article, il s’agit d’un pluriel de majesté.
      Pour Exode 33, je ne vois pas où tu veux en venir. Mais je peux tout de même t’expliquer l’apparente contradiction : Dieu ne s’est pas montré dans toute sa gloire car celle-ci consumerait l’homme, en quelque sorte on pourrait dire qu’il « modère » ses révélations.
      • L’ange de l’Eternel est Yéhoshuah d’après les passages ci-dessous:
        Genèse 16 : 7-13: « 7 Mais l’ange de l’Eternel la trouva auprès d’une fontaine d’eau au désert, près de la fontaine qui est au chemin de Sçur.
        8 Et il lui dit: Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu? et où vas-tu? Et elle répondit: Je fuis de devant Saraï, ma maîtresse.
        9 Et l’ange de l’Eternel lui dit: Retourne à ta maîtresse, et t’humilie sous elle.
        10 L’ange de l’Eternel lui dit encore: Je multiplierai tellement ta postérité, qu’elle ne se pourra compter, tant elle sera grande.
        11 L’ange de l’Eternel lui dit aussi: Voici, tu as conçu, et tu enfanteras un fils que tu appelleras Ismaël; car l’Eternel a entendu ta voix dans ton affliction,
        12 Et il sera semblable à un âne sauvage: il lèvera sa main contre tous, et tous lèveront la main contre lui; et il dressera ses tentes aux yeux de tous ses frères.
        13 Alors elle appela le nom de l’Eternel qui lui parlait: Tu es le Dieu fort qui m’as vue. Car elle dit: N’AI-JE PAS AUSSI VU ICI CELUI QUI ME VOYAIT? » ;
        Cette dernière phrase montre clairement qu’Agar a vu l’image de Dieu c’est-à-dire Yéhoshuah (colossiens 1:15)
        Juges 2:1-4: « 1 Or, l’ange de l’Eternel monta de Guilgal à Bokim, et il dit: Je vous ai fait monter hors d’Egypte et je vous ai fait entrer au pays dont j’avais juré à vos pères, et j’ai dit: Je n’enfreindrai jamais l’alliance que j’ai traitée avec vous.
        2 Et vous ne traiterez point aussi d’alliance avec les habitants de ce pays, et vous démolirez leurs autels. Mais vous n’avez point obéi à ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela?
        3 Aussi j’ai dit: Je ne les chasserai point de devant vous; mais ils seront à vos côtés; et leurs dieux vous seront en piège.
        4 Et sitôt que l’ange de l’Eternel eut dit ces paroles à tous les enfants d’Israël, le peuple éleva sa voix, et pleura. »
        Ce passage montre que l’ange de l’Eternel est l’Eternel
        D’autres passages qui parlent de l’ange de l’Eternel : Genèse 21 : 17-18 ; 22 : 11-18 ; Exode 3, 2 ; Juges 5 : 23 ; 6 : 11-24 ; 13 : 3-22 ; 2 Samuel 24 : 16 ; Zacharie 1 : 12 ; 3 : 1 ; 12 : 8
        Donc pour le passage dans exode 33:11, ne serais-ce pas Yéhoshuah qui parle avec Moïse face à face?
        Car dans Juges 13:3-22 Manoah et sa femme voyaient l’ange de l’Eternel sous la forme d’homme.
        Mais Dieu le père qui est infiniment grand et glorieux qui est Esprit et dont le trône est le ciel, ne peut être vu puisqu’il est invisible.
        Colossiens 1:15: « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. »
        Peut être que cela peut nous éclairer un peu plus
  10.  » Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Éphésiens 4: 5- 6). Voici un verset qui est sans ambiguïté, Dada et ceux qui pensent que Dieu est en trois personnes n’adorent pas trois Dieux. Comme Jorel, cet article n’entame en rien ma foi en un Dieu unique mais en trois personnes et je ne suis pas trinitaire. Le Seigneur, j’en suis persuadé, ne nous jugera pas parce qu’on croit ceci ou cela par rapport à la Divinité. Le seul nom qui ait été donné aux hommes par lequel ils doivent être sauvé, c’est JÉSUS. Je crois qu’Il est Dieu par qui et pour qui toutes choses subsistent. Je crois qu’Il s’est fait homme (Fils) pour mourir pour moi à la croix et que j’ai été scellé de Son Esprit (Saint- Esprit) pour le jour de la rédemption. Je L’aime beaucoup, je L’adore et je garde Ses commandements. En lui, j’ai la vie, le mouvement et l’être. Il est mon Sauveur béni éternellement et j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni anges ni les dominations…ni aucune puissance ne pourra me séparer de Son amour. Shalom à tous!
  11. Israel comment peut tu expliquer si tu dit dieu est unique mais en 3 personnes déjà si tu vois 3 personnes devant toi tu vois 3 personnes tu vois pas une personne non ?? et d’ailleurs lui même il dit baptiser les personnes au nom du père, au nom du fils et au nom du saint esprit ? donc donne moi le nom du père, le nom du fils et le nom du saint esprit ?? et père ce n’est pas un nom, fils non plus ?? repond juste a ces questions la ?
    • Bonne remarque Dada. Donc allons voir au nom de qui les apôtres ont-ils baptisé?
      « Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus » Actes 8:16.
      « Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d’eux. » Actes 10:48.
      « Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus » Actes 19:5.
      Vous avez votre réponse…
    • Je pense qu’il faut arrêter de raisonner à la manière des hommes, car toute foi basée sur de tels raisonnements est appelée à s’effondrer.
      On me dit que Dieu est une personne, et se révèle à travers plusieurs titres. Je suis d’accord. Mais ne sortons pas des arguments du style : « je suis le père de mon fils, et le fils de mon père, et je suis une seule personne ». Cela ne fonctionne pas avec Dieu. Quand je dis que je suis le fils de mon père, cela implique que je suis le fils d’une personne tierce. Jésus était le Fils unique de Dieu. L’était-il d’une personne tierce, ou était-il lui-même également Dieu ? On voit donc qu’appliquer ce raisonnement, s’il on soutient que le Fils est le Père sont une seule et même personne, n’est pas solide.
      Pour balayer un autre raisonnement, le nom Dupont se ramène à une seule entité, une seule famille. Chez les Dupont, on peut trouver le père, le fils, et la mère par exemple. Le monde nous instruit donc que derrière un seul nom, il peut y avoir plusieurs personnes. Je ne dis pas que c’est le cas pour Dieu, je dis juste que cet argument n’est pas solide.
      Si je veux pousser les raisonnements d’homme jusqu’au bout, pour montrer leur vanité, je pourrai utiliser une question de Jésus a posé au pharisiens :
      Et leur dit: Que vous semble-t-il du Christ? De qui est-il fils? Ils lui répondirent: De David. Et il leur dit: Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils? (Matthieu 22:42-45)
      Pour les pharisiens, difficile de comprendre avec l’entendement que l’on peut être à la fois Fils de Dieu et Fils de l’homme. Remarquez également la citation de David : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur. » Est-ce logique que David semble parler de deux Seigneurs, alors que la Parole nous enseigne qu’un seul est Seigneur ?
      Tenter de bloquer la personne de Dieu dans des raisonnements d’hommes est une folie. Quand nous serons au ciel, alors nous le verrons tel qu’il est. Croyons juste en sa Parole tel qu’il nous l’a donné. Ne confondons pas révélation (qui vient d’en haut) et raisonnement (qui vient d’en bas).
      « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » (Ap 3:12-13)
    • La trinité, ou appelez ça comme vous voulez (un Dieu en trois personnes, c’est une trinité ou triade), c’est justement ça qui est un raisonnement humain. Parce que certains n’ont pas compris la révélation de Dieu, ils l’ont divisé en plusieurs « personnes » et ont repris un concept païen pour l’appliquer au Dieu véritable. Maintenant à cause de siècles de formatage on se traîne ça et on a du mal à en sortir.
      La révélation de Dieu, c’est que Dieu est un, ça sort de sa bouche même et s’inscrit dans un contexte d’opposition à des dieux trines.
      Quant à l’argument « fils de son père, père de son fils, etc. » c’est uniquement pour exposer qu’on peut revêtir plusieurs appellations différentes en fonction de à qui on se présente, dans quel contexte, quel lieu, etc.
      Quant à ce qui est du nom de Dieu, Jorel tu prends l’exemple d’un nom de famille et ensuite tu dis : « Je ne dis pas que c’est le cas pour Dieu, je dis juste que cet argument n’est pas solide. ». C’est comme si tu me disais : « j’ai un argument, mais il n’est pas valable ici, mais je l’applique quand-même », ce n’est pas très cohérent :-/ Et pour le coup, ça ça n’est pas solide.
      • Salut Nicolas,
        Je crois que tu n’as pas compris mon message. Premièrement je ne suis pas trinitaire. La parole dit expressément que Dieu est Un.
        Ce qui me dérange, c’est les tas d’arguments, parfois très friables, qu’on utilise, pour se débarrasser d’autres passages qui laisserait entendre autre chose.
        Quand je prends l’exemple de la famille, ce n’est pas pour exprimer mon point de vue ; c’est juste pour montrer qu’un trinitaire, s’il se positionne également sur le débat de la raison, peut rétorquer ton argument, s’il considère que Dieu peut avoir un seul Nom, mais être composé de diverses personnes.
        L’autre point qui me dérange, c’est la façon d’argumenter sur la personne de Dieu comme s’il était parfaitement compréhensible par la nature de l’homme.
        Oui Dieu est UN, la parole le dit. Mais d’un autre côté plusieurs passages confondent l’intellect, quant à la nature de notre Dieu :
        « Et l’Éternel descendit dans la nuée, et se tint là avec lui, et cria le nom de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant lui, et cria: L’Éternel, l’Éternel! le Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, abondant en grâce et en fidélité » (Exode 34:5-6)
        « Et l’Éternel répondit: Je ferai passer toute ma bonté devant ta face; et je crierai devant toi le nom de l’Éternel; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion. » (Exode 33:19).
        « Et l’Éternel dit à Satan: Que l’Éternel te réprime, Satan! Que l’Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! Celui-ci n’est-il pas un tison retiré du feu? » (Zacharie 3:2)
        Dieu parlant de lui plusieurs fois à la troisième personne, comme s’il se détachait de lui-même, au comme s’il y avait une « pluralité » en lui.
        A moins que ce soit également l’emploi d’une « troisième personne de majesté » ? Dans tous les cas, ça resterait une interprétation.
        Ce que je dis, c’est que Dieu m’est insondable, et que « mes pensées ne sont pas ses pensées » (Esaie 55:8). J’ai juste l’impression qu’on a tendance à faire certaines acrobaties intellectuelles quand on est en face d’un passage qui ne va pas dans le sens de la révélation actuelle qu’on a de Dieu, et qu’on manque parfois d’humilité quant à l’interprétation de certains passages.
        Que le Seigneur te garde
    • Shalom à tous,
      Merci pour cet article qui fait couler beaucoup d’encre et de salive :) Je trouve cela vraiment passionnant de savoir que les hommes essayent depuis la nuit des temps de comprendre un Dieu dont la nature transcende l’entendement humain. Il est évident que nous (hommes) ne saurions jamais cerner le grand Dieu d’Israël qui nous aime malgré nos incohérences. Je voudras poser quelques questions à la rédaction et à tous les commentateurs: Qui était à la croix, le Fils ou le Père ou le Saint- Esprit ou les trois révélations de Dieu? Dieu est Esprit, mais un esprit n’a ni chair ni sang pour expier nos péchés. C’est la raison pour laquelle Jésus s’est dépouillé temporairement de Sa Divinité (Philippiens 2: 5- 8). Pendant ce temps de  »dépouillement » Dieu avait- Il cessé d’exister? Si oui, Dieu n’est- Il pas éternel? Si non, qui était alors Dieu en ce moment précis?
      J’ai lu dans l’article que notre corps n’est qu’une enveloppe qui recouvre notre âme (Je suis entièrement d’accord là- dessus). Avant d’expirer à la croix, Jésus remit Son esprit au Père : »Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.  » Luc 23: 46. Où était Son âme et son corps?
      Le corps de Jésus fut enseveli par Joseph d’Arimathée:  » Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu. Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis.  » Luc 23: 50- 53.
      L’âme de Jésus était dans le séjour des morts:  »C’est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes. Or, que signifie: Il est monté, sinon qu’il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.  » Éphésiens 4: 8- 10
       » Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, Et mon corps repose en sécurité.
      Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. » Psaume 16: 9- 10
      Voici encore ma question: L’esprit de Jésus est- il Jésus? L’âme de Jésus est- elle Jésus? Le corps de Jésus est- il Jésus? Si oui, Jésus est-il trois personnes? Si non, je ne vois pas non plus trois personnes devant moi pour répondre à Dada. Mais la question fondamentale qui se pose est de savoir si le corps, l’esprit et l’âme ne sont pas des  »entités » différentes mais bien en une seule personne? Est- ce à dire que l’homme est une trinité? Moi, je dis non. L’homme a trois parties comme l’atteste 1 Thessaloniciens 5: 23.
  12. @Jorel,
    à propos du nom qui peut être porté par plusieurs personnes dans une famille, je te cite:
    « Chez les Dupont, on peut trouver le père, le fils, et la mère par exemple. »
    C’est vrai en France. Mais en Israel au temps de Jesus, chacun avait un nom qui lui était propre. Parce que le nom portait l’identité de la personne. C’est aussi vrai dans mon pays d’origine le Cameroun où chacun a un nom qui a une signification. Ce nom n’est pas le nom du père. Par contre, il y’a toujours un suffixe qui indique de qui tu es le fils, comme en Israel à l’époque. C’est pourquoi l’administration française a quelquefois des soucis de lignage avec certains actes de naissances camerounais.
    Sois bénis!
  13. Israel tu sais il ya que dieu pour te révéler qui il est donc voila
    tu te basse sur parole humaine, bassons nous sur la parole de dieu après si tu cherche a compliquer un verset qui dit clairement jésus est dieu ou c’est écrit noir sur blanc il n’ya que seul dieu. Tu cherche le compliqué ou il y’a pas Prie dieu t’éclaira.
  14. Question pour tous : selon vous, qui parle dans le verset suivant :
    « Approchez-vous de moi, écoutez ceci: Dès le commencement je n’ai point parlé en secret; depuis que la chose existe, je suis là; et maintenant c’est le Seigneur, l’Éternel et son Esprit, qui m’envoient. » (Esaie 48:16) ?
  15. Pour moi, la pire chose que l’on puisse croire, c’est de croire justement comme les Témoins de Jéhovah que Jésus n’est pas Dieu. Tous ceux qui pensent comme cela sont déchus de la grâce parce que la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ et Il est le seul qui sauve. Nous savons tous qu’il n’ y a qu’un seul DIEU. Ce qui pose fondamentalement le problème aux hommes c’est bien Sa nature. Ceux qui pensent que Dieu se révèle de différentes manières ont bien raison de le croire et ceux qui trouvent également en Dieu trois personnes n’ont pas abandonné la foi. Ces derniers peuvent s’appuyer sur les versets de Jean.
    1 JEAN 5 : 7
    « C`est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l`eau et le sang; non seulement avec l`eau, mais avec l`eau et le sang; et c`est l`Esprit qui en rend témoignage, parce que l`Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint- Esprit, et ces trois-là sont un.» Version J.F. Ostervald, 1996
    « C`est ce Jésus qui est venu par eau et par sang, et non-seulement par l`eau, mais par l`eau et le sang ; et c`est l`Esprit qui en rend témoignage ; or l`Esprit est la vérité. Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu`un. » Version David Martin, 1744
    « C’est celui qui est venu par eau et par sang, à savoir Jésus Christ; non seulement par eau, mais par eau et par sang: et c’est l’Esprit qui témoigne, que l’Esprit est la Vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage au ciel, le Père, la Parole, et le Saint Esprit: et ces trois-là sont un. » Bible de Genève, 1669
    « C’est celui qui est venu par eau et par sang à savoir Jésus Christ; non seulement par eau, mais par eau et sang. Et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et la Sainte Présence, et ces trois-là sont un. » Version King James Française, 2006
    « C’est ce même Jésus, le Messie, qui est venu avec l’eau et le sang; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, et la Parole, à savoir la Sainte Présence de Christ, et ces trois-là sont indivisible en Jésus.» Bible de l’Epée, 2007.
    Si on nous dit que ces différentes versions ont été falsifiées, moi je ne trouve pas cet argument valable, puisque Luther traduit la même chose en allemand : »Dieser ist’s, der da kommt mit Wasser und Blut, Jesus Christus ; nicht mit Wasser allein, sondern mit Wasser und Blut. Und der Geist ist’s, der da zeugt ; denn der Geist ist die Wahrheit. Denn drei sind, die da zeugen : der Geist und das Wasser und das Blut » (Pour ceux qui peuvent lire l’allemand). Ce n’est pas évident que les différents traducteurs aient pu se concerter pour rendre la même traduction (Ils sont de différentes époques). Qui plus est, je crois fermement que Jésus n’utilisait pas le pluriel de majesté quand Il répond aux Juifs:  » Moi et le Père nous sommes un »( Jean 10: 30).
    Soyons tous humbles pour reconnaître que Dieu reste un mystère insondable. Dans le royaume des cieux qui sera bientôt manifesté, nous Le verrons tel qu’Il est (1 Jean 3 : 2) et nous connaîtrons également Son nouveau nom (Apocalypse 3 : 12).
     » C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. » (Hébreux 6: 1- 2). Soyez tous richement bénis!
  16. Chers frères et sœurs, ne nous comportons pas comme les païens qui discutent soit foot soit politique avec de multiples paroles pour convaincre et qui se déchaînent avec passion dans des discussions folles. Ce n’est pas la lettre qui sauve mais l’Esprit et ce n’est pas la multiplication des arguments/versets qui peuvent agir, mais c’est l’Esprit qui convainc les cœurs. Soyons donc en Esprit pour la Parole ne soit pas blasphémée et que toute la gloire revienne au Seigneur! Maranatha, Jésus revient!
  17. Jorel, je crois que c’est la même personne qui parle dans ces versets:  » C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. »(Hébreux 10: 5- 7).
  18. Bonjour,
    Merci pour cet article.
    Je confirme que le verset 1 Jean 5:7 de Textus Receptus est bien authentique et qu’il contredit parfaitement la trinité.
    Vous trouverez les informations ici :
    http://reveillonsnousverite.free.fr/Articles/html/Dieu_n_est_pas_une_trinite.html
    On a bien plus de preuves que Jésus est l’incarnation de l’Éternel : il a été retrouvé une Bible, qui s’appelle la Peshitta, écrite en araméen, qui date de l’an 150 après Jésus-Christ, et à tous les versets où nous avons « Seigneur Jésus » dans nos Bibles Françaises, et bien dans la Peshitta, à la place du mot « Seigneur », il y a le tétragramme (YHWH). Donc Jésus est bien l’incarnation du Père, et les chrétiens du deuxième siècle le savaient. Ils connaissaient la véritable identité de Jésus.
    Sources :
    http://fr.scribd.com/doc/18420701/The-Divine-Name-Used-in-the-Peshitta-New-Testament
    http://ad2004.com/prophecytruths/Articles/DivineNameNT.pdf
    Pour information, la Peshitta était la Bible des chrétiens d’Antioche (capitale du Christianisme au premier et peut-être deuxième siècle).
    Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse !
  19. Shalom à tous,
    merci de répondre à ces questions que j’ai posées et qui sont restées sans réponses:
    Qui était à la croix, le Fils ou le Père ou le Saint- Esprit ou les trois révélations de Dieu? Dieu est Esprit, mais un esprit n’a ni chair ni sang pour expier nos péchés. C’est la raison pour laquelle Jésus s’est dépouillé temporairement de Sa Divinité (Philippiens 2: 5- 8). Pendant ce temps de »dépouillement » Dieu avait- Il cessé d’exister? Si oui, Dieu n’est- Il pas éternel? Si non, qui était alors Dieu en ce moment précis?
    Guillaume, si tu pourrais m’expliquer davantage l’expression  »au nom du Père du Fils et du Saint- Esprit » dans Matthieu 28: 19 et les bouts de phrases  »Car il en n’en trois qui rendent témoignage » et  » Ces trois là sont indivisibles en Jésus Christ » dans le versets de 1 Jean 5: 7, cela m’aiderait beaucoup. Merci pour votre amabilité.
    • Bonjour Israël,
      Voici ce qui est écrit en 1 Timothée 3:16: « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. »
      Ainsi, il est clairement dit que Dieu a été manifesté en chair. Donc le Père en s’incarnant est devenu Fils. Dieu sur terre n’était pas un esprit mais bel et bien un homme avec toutes les limitations que la nature humaine impliquent (il éprouvait la fatigue, la soif, la faim, il ne traversait pas les murs…). Voilà pourquoi il est écrit que Jésus « s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme » (Philippiens 2:7). Le dépouillement en question correspond bien à toutes les limitations imposées par l’incarnation.
      De plus, Jésus l’a lui-même a affirmé: « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. » (Luc 24:39).
      C’est donc Dieu sous la forme du Fils, celle d’un homme, qu’il était à la croix. La Bible le dit d’ailleurs très clairement: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16).
      « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » Marc 10:45.
      « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme,qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » 1 Timothée 2:5-6.
      Dieu n’a jamais cessé d’exister puisque toute la plénitude, et non un tiers, de la divinité habitait dans le Fils (Colossiens 2:9). En tant que Dieu à qui rien n’est impossible, il pouvait sans difficulté être à la fois présent au ciel comme Père et présent sur terre comme Fils. Dieu est omniprésent ne l’oublions pas: « Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ?
      Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.
      Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,
      Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. » Psaumes 139:7-10.
      Pour ce qui est de l’expression au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous avons déjà expliqué dans un précédent post daté du 3 juin que les apôtres baptisaient au nom de Jésus. Cela nous indique donc que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont une seule et même personne: Jésus-Christ.
      Enfin, concernant 1 Jean 5:7, la traduction Ostervald exprime la pensée de l’auteur plus clairement: »Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. » Ici il apparaît une fois de plus que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont la même entité et non trois personnes distinctes. Autrement, si on croit que ce sont des personnes différentes, et si l’on poursuit la lecture dans cette logique, au verset 8 on a de nouvelles personnes de la divinité, à savoir l’eau et le sang.
      Nous devons donc comprendre que Dieu est Tout-Puissant et que puisqu’il remplit tout et qu’il est tout, il revêt de multiples fonctions et peut se présenter sous des aspects infiniment variés.
      Jésus est le bras de Yahweh (Esaie 53:1) c’est à dire Yahweh lui-même. Son bras ne saurait constituer une entité ou une personne à part. Ce verset illustre bien le fait que Dieu n’a pu trouver qu’en lui-même la solution de notre salut et qu’il s’est impliqué de tout son être pour nous sauver. L’idée de la trinité impliquerait au contraire que seule une personne sur trois de la divinté s’est réellement impliquée pour notre salut. Le Fils nous aurait donc aimés davantage que le Père et le Saint-Esprit.
      Voici autre passage qui atteste que Jésus-Christ est aussi le Saint-Esprit:
      « Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
      Et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer avec vous éternellement.
      [Savoir] l’Esprit de vérité, lequel le monde ne peut point recevoir ; parce qu’il ne le voit point, et qu’il ne le connaît point ; MAIS VOUS LE CONNAISSEZ, CAR IL DEMEURE AVEC VOUS, et il sera en vous.
      Je ne vous laisserai point orphelins ; JE VIENDRAI VERS VOUS.  » Jean 14:15-18 (version Martin).
      Nous tomberons d’accord sur le fait qu’au moment où Jésus prononçait ces paroles, la pentecôte et l’effusion du Saint-Esprit n’avaient pas encore eu lieu. Jésus promet ici qu’il enverra le Saint-Esprit pour demeurer avec les apôtres éternellement et il ajoute une chose intéressante en disant:
      -que le monde ne connaît pas le Saint-Esprit car il ne peut le recevoir
      -MAIS QUE LES APÔTRES LE CONNAISSAIENT DEJA CAR IL DEMEURAIT AVEC EUX.
      Le verbe demeurer vient du grec « meno » et veut littéralement dire : rester, demeurer, séjourner…
      Or qui demeurait au milieu d’eux si ce n’est Jésus lui-même?
      -Ensuite le Seigneur conclut: JE VIENDRAI VERS VOUS.
      -En matthieu 28:20, il a d’ailleurs fait cette promesse: « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
      Ainsi, il promet l’envoi du Saint-Esprit tout en disant que c’est lui -Jésus- qui viendra vers eux et qu’il sera avec eux jusqu’à la fin du monde.
      Jésus est donc le Père qui s’est incarné en homme (le Fils) et c’est lui qui est tous les jours avec nous sous la forme du Saint-Esprit, qui est aussi appelé l’Esprit de Jésus (Actes 16:7).
      Nous avons également écrit un article sur ce sujet dans le dernier numéro des dokimos en téléchargement sur ce site. Nous concluons en disant qu’il est impossible de comprendre Dieu par le raisonnement humain. Nous devons donc aspirer à sa révélation et non à sa compréhension au sens scolaire du terme. Notre Dieu est bien trop grand pour que notre intelligence limitée et charnelle puisse le saisir.
      http://www.lesdokimos.org/2013/12/26/dokimos-n26-lhomme-impie/
      Bénédictions.
    • Bonsoir,
      À la croix, c’était Jésus-Christ. Il est l’incarnation du Père, et également l’incarnation du Saint-Esprit, puisque le Saint-Esprit est le Père. En effet, la Bible dit que Dieu est saint (Lévitique 11:44), et que Dieu est esprit (Jean 4:24). Donc si Dieu est Saint et qu’il est Esprit, Dieu est le Saint-Esprit ! Le Saint-Esprit est donc Dieu tout simplement, et non pas une troisième personne de la divinité ou de la trinité !
      Dieu est Esprit, donc Il a dû s’incarner, Il a dû revêtir un corps d’homme pour pouvoir verser Son sang pour expier nos péchés.
      Jésus a une double nature : 100% Dieu et 100% homme en même temps. 100% Dieu car Son esprit est Dieu, et 100% homme parce que Jésus était aussi un homme, mais Son corps est sans péché, sans maladie et sans infirmité, puisque la victime propitiatoire (ou expiatoire) doit être sans péché et sans défaut pour pouvoir faire l’expiation.
      Dieu, en s’incarnant dans un corps d’homme, ne s’est pas dépouillé de Sa divinité, mais Il S’est dépouillé de Sa toute-puissance. Ce n’est pas pareil. Il ne faut pas oublier que beaucoup en Israël se sont prosternés devant Jésus-Christ, et L’ont adoré ; et Jésus ne les a pas repris, parce qu’en même temps qu’Il soit homme, Il est aussi Dieu, puisqu’Il est Dieu manifesté en chair.
      Dans Matthieu 28:19, il est dit de baptiser les disciples « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Il faut remarquer qu’il est dit « au nom » (singulier) et non pas « aux noms » (pluriel), ce qui signifie qu’il n’y a qu’un seul nom pour « le Père, le Fils et le Saint-Esprit », et ce nom-là, c’est YHWH (Yahvé). Ce verset nous apprends donc que YHWH est à la fois le nom du Père, mais aussi du Fils, et aussi du Saint-Esprit. Ainsi, ce ne sont pas trois personnes distinctes, donc Dieu n’est pas une trinité.
      Pour 1 Jean 5:7, je pensais que mon article était clair. Comme j’ai dit dedans, il est dit « trois » et pas « trois personnes ». Il est dit « le Père, la Parole, et le Saint-Esprit », et non pas « le Père, le Fils, et le Saint-Esprit » comme la croyance trinitaire l’affirme.
      Et il est dit que les trois sont un. On n’a pas besoin de faire de grandes écoles pour savoir que le mot « un » est l’antonyme de plusieurs. Donc ça n’enseigne pas la trinité, et ça la contredit même.
      « et ces trois-là sont indivisibles en Christ » (Bible de l’Épée 2005) ce qui veut dire que le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ne sont pas quelqu’un d’autre que Christ.
  20. Shalom à vous tous,
    Merci pour toutes vos réponses. A vrai dire, vous n’avez qu’expliciter ce que je savais déjà. Vous n’êtes pas arrivés à m’expliquer clairement pourquoi le texte grec emploie  »trois » dans 1 Jean 5: 7 et à quoi/ à qui  »trois » se rapportent. Par ailleurs, Guillaume quand tu dis  »le Père, la Parole et le Saint- Esprit » et non pas  » le Père, le Fils et le Saint- Esprit », veux- tu dire que le Fils n’est pas la Parole?
    Je fais un copier/ coller d’un article sur la Divinité qu’a publié http://www.latrompette.net , l’un des sites qui prêche la saine doctrine, article qui, à mon avis est plus convaincant.
    A399 La Trinité. La Bible révèle clairement que Dieu est Un en Trois Personnes.
    Edification biblique
    Envoyer à un ami
    Article de The Trumpet Call.
    Article publié par l’Assemblée Messianique Beth Tanach, Box 50206, Marlborough Postal Outlet, Calgary, Alberta, T2A 7P1, Canada.
    http://www.geocities.com/smithtj.geo/bt/trinity.html
    Article traduit par Henri Viaud-Murat, publié autrefois sur le site Internet paroledevie.org (site fermé depuis Août 2007).
    Cet article explique que le Dieu de la Bible est Un seul Dieu, éternellement manifesté en en trois Personnes distinctes.
    Il y a trois Personnes en Dieu : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ces trois Personnes constituent Un seul Dieu, le même en substance. Elles sont égales en puissance et en gloire.
    Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu. Mais le Père n’est pas le Fils, le Père n’est pas le Saint-Esprit, et le Fils n’est pas le Saint-Esprit.
    (NDE : Le mot « Trinité » ne figure pas dans la Bible. Mais, comme nous allons le voir, la Bible parle constamment des Trois Personnes divines distinctes, unies pour constituer Un seul Dieu).
    La Trinité dans les noms de Dieu.
    La Trinité est révélée dans quatre des noms bibliques de Dieu :
    Son Nom est UN, ou Echad en Hébreu :
    « L’Eternel sera roi de toute la terre ; en ce jour, l’Eternel sera un et unique sera son nom » (Zacharie 14 : 9) (Version du Rabbinat Français).
    « Ecoute, Israël, l’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est un ! » (Deutéronome 6 : 4) (Version du Rabbinat Français).
    Le mot Hébreu « Echad » signifie en fait « unité. »
    « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2 : 24). Ils deviendront « deux en un. »
    « L’assemblée tout entière (une) était de quarante-deux mille trois cent soixante personnes » (Esdras 2 : 64).
    Le peuple Juif donne à ce mot, « Echad », le sens d’unité :
    « Je crois avec une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son Nom, est une Unité, qu’il n’y a aucune autre Unité semblable à la Sienne, et que Lui seul est notre Dieu, qui était, qui est, et qui vient » (Daily Prayer Book, Dr A. Th. Philips, Hebrew Publishing Company, 77-79 Delancey Street, New York, page 165).
    « Il est Un, et il n’y a aucune autre Unité semblable à Son Unité. Il est inconcevable, et éternelle est Son Unité (Ibid. Page 17).
    Son Nom est Adonaï :
    En Hébreu, le mot « Adon » signifie Seigneur, ou Maître.
    Adonaï est le pluriel du mot Adon, avec le suffixe possessif « i, » ce qui signifie « mes Maîtres, » ou « mes Seigneurs. »
    Son Nom est Elohim :
    Elohim est la forme plurielle de El, Seigneur. Techniquement, il faudrait donc traduire Elohim par « les Seigneurs, » mais, dans la pratique, on emploie le singulier, « Seigneur. »
    Son Nom est « Le Père, le Fils et le Saint-Esprit » :
    « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28 : 19).
    Le mot grec traduit par « nom » est au singulier, mais il concerne trois Personnes distinctes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, unies dans un même nom.
    La Trinité se révèle aussi quand Dieu fait référence à Lui-même en employant le pluriel :
    « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1 : 26-27).
    Dieu « créa » (au singulier) l’homme, en utilisant l’expression plurielle « à notre image. » Nous avons été créés à la ressemblance de Dieu.
    « L’Eternel Dieu dit (au singulier) : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement » (Genèse 3 : 22).
    « Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. Et l’Eternel les dispersa (au singulier) loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville » (Genèse 11 : 6-7).
    « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je (au singulier), et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi » (Esaïe 6 : 8).
    Il y a plusieurs passages de la Bible où les différentes Personnes de Dieu sont mentionnées en même temps. En voici un certain nombre d’exemples :
    « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux » (Genèse 1 : 1-2).
    Dieu (Elohim) et Son Esprit (Ruah).
    « Alors l’Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Eternel. » (Genèse 19 : 24).
    L’Eternel fait pleuvoir du soufre et du feu de par l’Eternel. Cette association de deux « Eternel » est étrange. Il s’agit d’une action impliquant à la fois Dieu le Père et Dieu le Fils.
    « Ecoute-moi, Jacob ! Et toi, Israël, que j’ai appelé ! C’est moi, moi qui suis le premier, c’est aussi moi qui suis le dernier. Ma main a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux : je les appelle, et aussitôt ils se présentent. Vous tous, assemblez-vous, et écoutez ! Qui d’entre eux a annoncé ces choses ? Celui que l’Eternel aime exécutera sa volonté contre Babylone, et son bras s’appesantira sur les Chaldéens. Moi, moi, j’ai parlé, et je l’ai appelé ; je l’ai fait venir, et son œuvre réussira. Approchez-vous de moi, et écoutez ! Dès le commencement, je n’ai point parlé en cachette, dès l’origine de ces choses, j’ai été là. Et maintenant, le Seigneur, l’Eternel, m’a envoyé avec son esprit » (Esaïe 48 : 12-16).
    Dans ce passage, nous voyons une allusion directe à Dieu le Père (l’Eternel), à Dieu le Fils (celui qui parle, la Parole), et à Dieu le Saint-Esprit (Son Esprit).
    « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur, l’Eternel des armées : je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n’y a point de Dieu » (Esaïe 44 : 6).
    L’Eternel (Dieu le Père) et le Rédempteur (Dieu le Fils) forment bien un seul Dieu.
    « Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui ; il annoncera la justice aux nations » (Esaïe 42 : 1).
    C’est Dieu le Père qui parle. Il parle de Son Fils, sur Lequel Il a fait reposer Son Esprit. Ce même passage parle de l’Esprit, de l’Ame et du Corps de l’Eternel Dieu. « Mon serviteur » est Dieu le Fils, incarné dans un corps semblable au nôtre. « Mon âme » est celle de Celui qui parle, Dieu le Père. Et « Mon Esprit » désigne le Saint-Esprit.
    « Car ainsi parle l’Eternel des armées : Après cela, viendra la gloire ! Il m’a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés ; Car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil. Voici, je lève ma main contre elles, et elles seront la proie de ceux qui leur étaient asservis. Et vous saurez que l’Eternel des armées m’a envoyé » (Zacharie 2 : 8-9).
    Celui qui parle Se présente comme l’Eternel des Armées. Mais Il dit qu’Il a été Lui-même envoyé par l’Eternel des Armées ! C’est Dieu le Fils qui a été envoyé par Dieu le Père.
    « Pousse des cris d’allégresse et réjouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j’habiterai au milieu de toi, dit l’Eternel. Beaucoup de nations s’attacheront à l’Eternel en ce jour-là, et deviendront mon peuple ; j’habiterai au milieu de toi, et tu sauras que l’Eternel des armées m’a envoyé vers toi » (Zacharie 2 : 10-11).
    Celui qui parle Se présente comme l’Eternel. Il annonce qu’Il a été envoyé par l’Eternel des Armées.
    « Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole que l’Eternel adresse à Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées » (Zacharie 4 : 6).
    L’Eternel des Armées, Dieu le Père, et le Saint-Esprit.
    « La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront ; et tu sauras que l’Eternel des armées m’a envoyé vers vous » (Zacharie 4 : 8-9).
    L’Eternel parle, et dit qu’Il est envoyé par l’Eternel des Armées. C’est Dieu le Fils qui est envoyé par Dieu le Père.
    « Ton trône, ô Dieu, est à toujours ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté : c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie, par privilège sur tes collègues » (Psaume 45 : 6-7).
    Dieu est oint par Dieu ! Notez que Messie signifie « Oint. » Dieu le Fils, le Messie, a été oint par Son Père, qui est aussi Son Dieu.
    « Les cieux ont été faits par la parole de l’Eternel, et toute leur armée par le souffle (ou esprit) de sa bouche » (Psaume 33 : 6).
    Dieu le Père, Dieu le Fils, ou la Parole, et Dieu le Saint-Esprit.
    « Tu envoies ton souffle (ou esprit) : ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre » (Psaume 104 : 30).
    Dieu le Père et le Saint-Esprit.
    « Parole de l’Eternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » (Psaume 110 : 1).
    C’est Dieu le Père qui parle à Son Fils, pour Lui demander de S’asseoir à Sa droite.
    « Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite ! » (Psaume 143 : 10).
    Dieu le Père et le Saint-Esprit.
    « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Eternel des armées » (Malachie 3 : 1).
    Dieu le Père annonce l’entrée du Seigneur, Dieu le Fils, Jésus-Christ, dans Son Temple.
    « Elle conçut de nouveau, et enfanta une fille. Et l’Eternel dit à Osée : Donne-lui le nom de Lo-Ruchama ; car je n’aurai plus pitié de la maison d’Israël, je ne lui pardonnerai plus. Mais j’aurai pitié de la maison de Juda ; je les sauverai par l’Eternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l’arc, ni par l’épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers » (Osée 1 : 6-7).
    Dieu parle, et dit qu’Il sauvera Son peuple par l’Eternel, leur Dieu. Dieu le Fils, envoyé par Dieu le Père, est effectivement venu sauver Son peuple.
    « Je publierai le décret ; l’Eternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui » (Psaume 2 : 7).
    Dieu le Père et Son Fils.
    « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans son vêtement ? Qui a fait paraître les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ? Le sais-tu ? » (Proverbes 30 : 4).
    Dieu le Père et Son Fils.
    « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3 : 16-17).
    Dans ce verset, les trois Personnes de la Trinité Se manifestent en même temps : Dieu le Père, qui parle du Ciel, Dieu le Fils, Jésus, et Dieu le Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe.
    « En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection » (Marc 1 : 9-11).
    Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    « Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection » (Luc 3 : 21-22).
    Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 : 19-20).
    Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C’est le nom (au singulier) de Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit.
    « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! » (2 Cor. 13 : 14).
    Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » (1 Pierre 1 : 1-2).
    Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    « Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 1 : 20-21).
    Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1 : 1).
    Dieu le Père et Dieu le Fils, la Parole.
    « Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau » (Apoc. 5 : 6-8).
    Dieu le Fils, l’Agneau de Dieu, prend le livre de la main de Dieu le Père, et Il est adoré comme Dieu.
    « Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit » (Daniel 7 : 13-14).
    Dieu le Père, ou l’Ancien des Jours, et Dieu le Fils, semblable à un fils de l’homme, dont la domination est éternelle.
    « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 : 26).
    Dieu le Père, Dieu le Fils, Jésus, et le Saint-Esprit.
    « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5 : 7).
    Le Père, le Fils (la Parole) et le Saint-Esprit, Trois en Un.
    Ce verset très clair a été retranché de nombreuses versions modernes. Pourtant, il figure dans la grande majorité des manuscrits anciens.
    • Bonjour Israël,
      Votre démonstration est en réalité l’explication du symbole d’Athanase qui constitue l’un des pilliers de l’église catholique (nous en parlons dans les dokimos 26). Une fois de plus, le problème c’est qu’on essaie de disséquer Dieu, de l’étudier de façon raisonnée et logique. En effet, pour notre esprit humain limité et fortement influencé par la culture et la chair, il est plus aisé de conclure que Dieu renferme en lui trois personnes.
      Mais quand on se place sur un plan spirituel et que l’on admet l’idée que Dieu, qui est Esprit, peut se manifester simultanément sous de multiples formes et fonctions, alors il n’y a rien de choquant à affirmer que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont en fait la même personne. Car au fond, si Dieu est réellement Tout-Puissant et Omniprésent ne peut-il pas être en même temps Père au ciel et Fils sur terre sans pour autant se diviser? Bien sur que si.
      On pourrait continuer le débat à l’infini. Toutefois, comme pour beaucoup d’autres choses, nous devons chercher l’éclairage du Seigneur.
    • Bonsoir,
      Je ne crois pas en savoir plus que ce que j’ai déjà dit.
      Le Fils est la Parole faite chair (cf. Jean 1).
      La dernière fois, j’opposait le triplet « Père, Parole, Saint-Esprit » au triplet « Père, Fils, Saint-Esprit », parce que c’est ce dernier qui constitue la croyance populaire de la trinité.
      La dernière fois, j’ai dit une bêtise. Le nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, c’est Yeoshua (Jésus), car Yahvé n’est pas le nom du Fils, mais de la Parole.
      Je connaissais l’article que vous avez cité, mais il fait dire à la Bible vraiment ce qu’elle ne dit pas. Cet article va très souvent complètement à contre sens de ce que les Saintes Écritures disent. Et en plus, le mot « Echad » (ou « Ehad »), ne désigne pas du tout une union ni un groupe. Les trinitaires trichent là-dessus.
      Et il y a une grosse erreur : « Elohim » n’est pas le pluriel de « El », mais de « Eloha » (qui signifie « Dieu »), et ce n’est pas un pluriel de personnes, mais de majesté, de toute-puissance, d’infini, de perfection, etc.
      D’après la Bible, le Saint-Esprit n’est personne d’autre que le Père : cf. Matthieu 10:20, Éphésiens 4:6, Jean 15:26, 1 Corinthiens 8:6, Ésaïe 11:2, 2 Corinthiens 3:17.
      De plus, dans Matthieu 1 versets 18 et 20, on voit que Jésus a été conçu par le Saint-Esprit. Donc si on dit que le Saint-Esprit et le Père sont distincts, alors Jésus est le Fils du Saint-Esprit, et n’est pas le Fils du Père !
      Les passages Genèse 1:1–3 et Psaume 33:6 montrent bien que la Parole n’est pas quelqu’un d’autre que le Père.
      Pour Genèse 1:1–3 : au verset 1, on voit l’Être Suprême, le Créateur, c’est-à-dire le Père. Au verset 2, on voit que Dieu, étant le Père, est aussi Esprit. Aux versets 3 et 5, on voit que Dieu parle (la Parole). Combien de personnes voyez-vous ici ? Moi je n’en vois qu’une seule !
      Psaume 33:6 dit ceci : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. ».
      On sait tous en principe que l’Éternel est aussi connu comme le Père. Ensuite, ce verset nous parle de la parole de l’Éternel. Il est donc illogique de penser que la Parole (qui s’est incarnée dans un corps d’homme : Jésus) est une autre personne que l’Éternel ! Quand je parle, la parole que j’émet n’est pas une autre personne que moi, elle est simplement moi sous une autre forme (forme vocale).
      Enfin, ce verset nous parle de « souffle ». Ce mot est la traduction du mot hébreu « ruah », et peut très bien se traduire par « esprit » (ce qui est le cas par exemple dans Ésaïe 11:2 ou encore dans Genèse 1:2).
      Ainsi donc : le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, ne sont pas trois personnes, mais la même « personne » (je met ce mot entre guillemets car ce mot n’est pas adapté pour parler de Dieu).
      C’est ce que dit 1 Jean 5:7, et utiliser ce verset pour tenter de prouver une trinité, c’est aller exactement à l’encontre de ce que disent les textes araméen, grec et latin, car les mots qui ont été traduits par « un » ne signifient nullement une union entre plusieurs.
  21. Bonsoir,
    Je pense qu’il faut aussi s’interroger sur le sens des termes.
    N’oublions pas que les Pères du 4ème siècle parlaient grec et latin.
    Aujourd’hui, on traduit le terme « hypostasis » par « personne » au sens moderne du terme, et effectivement du coup on aboutit clairement à trois dieux, ce qui s’oppose au monothéisme biblique.
    Toutefois c’est là une évolution progressive du sens du terme et des mentalités ; et il n’est pas du tout sur que les premiers chrétiens qui parlaient d’ »hypostasis » imaginaient des personnes au sens actuel du terme.
    C’est une question sur laquelle je travaille en ce moment. Je remonte à partir des textes des premiers chrétiens pour voir comment ce dogme s’est progressivement construit. Je publierai, j’espère en fin d’année 2014 ou au début 2015, le résultat de mes recherches.
    Ce qui est sûr en revanche, c ‘est que contrairement à ce qu’on entend souvent, le concile de Nicée (325) n’a jamais affirmé la Trinité.
    Bonne soirée,
  22. Israël, cherche l’éclairage du Seigneur pour ce passage, peut être que définitivement tu comprendras que DIEU est TOUT PUISSANT, Il fait ce qui lui plait: Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du PÈRE, JÉSUS CHRIST le Juste.
    C un mystère.
    … Le CHRIST est la Puissance de DIEU et la Sagesse de DIEU… 1 Corint 1/ 25
    Si tu marches par l’Esprit tu comprendras très vite.
    Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à DIEU. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de DIEU habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, Céline là n’est point à Lui. Romains 8 / 8 et 9.
    Demande toi même à JÉSUS S’IL est DIEU.
    Sur le chemin de Damas, Paul dit que la Lumière Lui dit je suis JÉSUS que tu persécutes.
    Dans Actes 22/17 et 18 ce même frère a été ravi en extase: Et je vis JÉSUS, qui me
    disait…
    Bon courage dans le SEIGNEUR
    Un témoignage: un jour, un frère contestait en disant que l’enfer n’existe pas. Je lui ai dis de demander à DIEU de l’y emmener.
    • Luissint, je crois que tu mélanges un peu les pédales. Je n’ai jamais dit que Jésus n’est pas Dieu. Je cherche juste à comprendre si Dieu est un en trois personnes ou si le Père, le Fils et le Saint- Esprit sont une seule et même personne qui se manifeste ou se révèle ou encore joue des fonctions comme le disent aussi les Branhamistes. Tu n’ignores pas que beaucoup de chrétiens pensent comme moi que le Père, le Fils et le Saint- Esprit sont trois personnes en un Dieu unique. Certains appellent cela la Sainte Trinité. Je crois la même chose en évitant d’utiliser ce terme parce qu’il n’est pas biblique. Je crois qu’on devrait éviter de dire aux gens que si elles étaient spirituelles, elles comprendraient. Quand les Apôtres s’étaient réunis à Jérusalem pour traiter de la question des païens convertis (Actes 15), Jacques, Jean et les autres étaient- ils moins spirituels que Pierre? Thomas était-il moins spirituel quand il demanda au Seigneur de voir les preuves? Le Seigneur lui avait- il répondu, »voilà Thomas si tu étais spirituel, tu verrais tout de suite que je suis ton Seigneur? » J’aime plutôt ce que la rédaction a écrit. Nous devons chercher l’éclairage du Seigneur et c’est bien biblique.
  23. Bonjour Israël,
    Tant mieux si tu as saisi par la rédaction, j’ai très bien compris ta démarche et qu’il faut connaître à tout prix Celui que nous adorons en esprit et en vérité car il y a un seul corps et un seul esprit.
    Si tu danses, tu peux à la fois bouger tes jambes, tes bras, fermer tes yeux et chanter.
    Et notre Créateur…
    Que DIEU soit avec nous.
  24. Poursuivant mes recherches sur le sujet, j’ai encore découvert un autre site dont je vous invite à examiner le contenu: http://extraneens.free.fr/origine_de_dieu.htm
    ELOHIM un pluriel.., singulier
    Le mot hébreu qui nomme l’entité première de la Bible est composé de cinq lettres: aleph, lamed, hé, yod, mem. Après interversion du sens de lecture et transcription en caractères latins, cela donne: ALHIM.
    Du Ve au Xe siècle après Jésus-Christ, les Massorètes (des rabbins dépositaires de la tradition ancestrale) ont ajouté, au texte hébreu de la Bible, qui est dépourvu de voyelles, les ponctuations qui en permettent, depuis lors, la vocalisation standard. C’est ainsi que, dans le système massorétique, ALHIM se prononce ELOHIM. Cette prononciation-là est retenue par la langue française tant écrite que parlée. Elle colle parfaitement à l’hébreu.
    Le mot ALHIM est formé du radical ALH et du suffixe IM. Le radical ALH se prononce ELOHA, et se contracte dans la forme EL. En hébreu, le suffixe IM marque toujours le pluriel. Le mot ELOHIM est très précisément le pluriel du mot ELOHA, simplifié dans le mot EL. Structurellement ELOHIM signifie donc “les ELOHA” ou “les EL “. Mais, en hébreu, on ne dit ni “les ELOHA” ni “les EL “, on dit tout simplement ELOHIM. C’est si vrai que si l’on dit, en français, “les ELOHIM “, on s’offre un pléonasme… qui a au moins le mérite de souligner le sens que le mot possède en lui-même.
    Nous voici donc en présence d’un pluriel qui est incontournable. Ce pluriel n’est pas le fruit de quelque divagation ésotérique plus ou moins sulfureuse. Il est rigoureusement exact, en pleine pâte de l’hébreu, et il est ouvertement connu. Le” Dictionnaire Larousse” (édition de 1965 en trois volumes), pour ne citer que Cet ouvrage tout à fait impartial, mentionne clairement:” Elohim, mot hébreu (…) pluriel de el ou eloha… “Ce pluriel est connu, depuis toujours, par tous ceux qui ont bien voulu prendre l’hébreu en considération. Mais ce pluriel n’est pas accepté.
    Il dérange. Il entraîne trop loin au goût de certains. Il est écarté, dans la grosse majorité des traductions, parce qu’il est incompatible avec le concept de monothéisme que l’on prétend tirer de la Bible. ELOHA, EL et ELOHIM sont évacués ensemble au profit de DIEU. On se débarrasse du problème en feignant de l’ignorer, et on conduit les lecteurs des traductions ainsi édulcorées dans l’ignorance. Le problème, c’est qu’on ne voit pas comment la Bible pourrait inventer le monothéisme en présentant, en son centre, une entité composée de plusieurs individualités, et même d’une multitude d’individualités. Cherchez l’erreur ! Il y a, là, vraiment, un gros écueil…
    Essayons, posément, d’aborder la question, en traçant un schéma, qui résulte d’une étude serrée de la Bible, et qui se confirme dans celle-ci, comme nous le constaterons. ELOHIM est un système complexe. Ce système est un groupe d’individualités. Chacune de ces individualités, prise séparément, se nomme ELOHA ou EL. L’ensemble nommé ELOHIM constitue, lui-même, une unité caractérisée (une personne morale) dont les actes se conjuguent au singulier, comme on le voit souvent dans la Bible, à commencer par le Elohim créa… “du début de la Genèse. Chaque individualité (ELOHA ou EL) est étroitement solidaire de chacune des autres en particulier, et de toutes les autres ensemble (ELOHIM). Il y a connivence totale, à tous les niveaux. Au sein d’ELOHIM, chaque ELOHA-EL a une origine, une nature, des moyens, des buts, une destinée identiques à ceux de l’ensemble. Il exprime, représente et engage l’ensemble, au point d’être souvent identifié à lui. C’est l’unité dans la multiplicité, et la démultiplication de l’unité. Toutes proportions gardées, c’est la France et les
    Français. A cette différence que, dans le système ELOHA-EL-ELOHIM, la cohésion semble sans failles…
    Un ELOHA, un EL, dit le choeur des idées reçues, c’est un “dieu “(avec une minuscule), et ELOHIM, c’est” Dieu” (avec une majuscule). Dans son assimilation hâtive du contenu de la Bible abaissé au niveau de la mythologie, le choeur des idées reçues veut se tirer d’embarras. Mais il omet de préciser ce qui distingue un (petit) dieu du (grand) Dieu. Il ne dit pas davantage comment il passe, des (petits) dieux pris dans leur ensemble, au (grand) Dieu unique… Allons ! Il faut chercher ailleurs.
    Les étymologistes ont observé que, dans le creuset indo-européen des langues, où l’hébreu a puisé une part de sa substance, une voyelle suivie de la lettre “ L “indiquait l’objet éloigné ou l’être situé à l’écart, voire à distance. Sur cette base, bien plus tard, le latin ILLE devint notre pronom de la troisième personne IL, et dévia, par le latin ALTER vers AUTRE, et par ULTRA vers OUTRE. Cette troisième personne – qui est L’AUTRE – se confronte au MOI, qui s’affirme par le JE, et au TOI que l’on aborde par le TU.
    Le MOI et le TOI ont des relations directes. Ils distinguent, et excluent presque, l’AUTRE, qui ne se situe pas d’emblée dans le cercle de ces relations, parce qu’il est lointain ou/et différent. Si l’on remonte cette piste, ELOHA-EL, c’est L’AUTRE, et, par conséquent, intrinsèquement, ELOHIM, c’est LES AUTRES. Autrement dit, à une époque extrêmement reculée, les hommes ont constaté la présence, sur la Terre, d’une espèce d’êtres qui, pour eux, étaient LES AUTRES. Et c’est alors que les Hébreux ont commencé d’élaborer la Bible, récit de l’expérience privilégiée qu’ils ont eue avec LES AUTRES. Avec ELOHIM… C’est une première réponse à la question: d’où vient la Bible?
    IHVH le passé, présent dans le futur
    Elohim est donc le nom, d’abord générique, par lequel les premiers Hébreux désignent l’entité complexe qui les prend à parti, et dont ils vont noter les manifestations, pour en transmettre la mémoire. Un jour – et c’est précisément l’une de ces manifestations -cette entité leur fait connaître son nom spécifique. C’est une mise au point: – Vous m’appelez Elohim. Soit. Mais sachez que, moi, je me nomme IHVH, et que ce nom indique mieux ma nature.
    La révélation du nom IHVH intervient assez tard dans la chronologie biblique. douze à treize siècles avant Jésus-Christ, croit-on. Elle est relatée (au chapitre III du Livre de l’Exode) dans l’épisode célèbre du buisson ardent, au cours duquel Moïse reçoit la mission de retourner en Egypte, pour délivrer le peuple hébreu, et le mettre en marche vers la terre qui lui est promise. La scène se passe en plein désert. Lisons-là dans la version Chouraqui, qui serre le texte original hébreu au plus près. Moïse garde un troupeau “au mont de l’Elohîm, au Horeb “. Notons que cet endroit où, d’après la Bible, rien ne s’est encore produit, est déjà connu, on ne sait pourquoi, comme étant” le mont de l’Elohîm “… Tout à coup, Moïse voit un “roncier “qui brûle sans se consumer. Moïse ne connaît pas d’autre éclairage que celui du feu, et pas d’autre feu que celui qui brûle. Intrigué par le “prodige “, il s’approche. Et, du sein de la lumière aveuglante, il entend une voix qui l’interpelle, qui lui interdit d’approcher davantage, et qui se présente : “Moi-même, l’Elohîm de ton père, l’Elohîm d’Abraham, l’Elohîm d’ls’hac, l’Elohîm de Ia’acob! “, avant de l’envoyer affronter la redoutable puissance de Pharaon. Moïse est perplexe. Voyons : cet Elohim dont les Hébreux ont gardé le souvenir ne leur a plus donné signe de vie depuis quatre cents ans, depuis les événements relatés, pour nous, à la fin du Livre de la Genèse. Comment savoir si la voix qui sort du roncier est bien celle de l’ancien Elohim ? Moïse demande, à son mystérieux interlocuteur, de s’identifier d’une façon plus précise, afin que les Hébreux, qu’il devra convaincre de le suivre, reconnaissent celui qui l’envoie. Et c’est là (Exode III – 14, 15) que s’inscrit la révélation déterminante:
    “Elohîm dit à Moshè : Ehiè asher èhiè ! – Je serai qui je serai. Il dit: “Ainsi diras-tu aux Bénéi Israël: ‘Je serai, Ehiè, m ‘a envoyé vers vous ‘. “Elohîm dit encore à Moshè: “Tu diras ainsi aux Bénéi Israël: ‘IHVH (surchargé Adonaï), l’Elohîm de vos pères, l’Elohîm d’Abrahâm, l’Elohîm d’ls‘hac et l’Elohîm de Ia‘acob, m ‘a envoyé vers vous ‘. Voilà mon nom en pérennité, voilà ma mémoration de cycle en cycle. “.
    Treize versions françaises se livrent, sur le nom révélé, à un festival de lapalissades surréalistes ou existentielles: “Je suis celui qui suis “(Crampon, Jérusalem, Scofield), la même chose, mais en capitales (Ostervald, Darby, Maredsous), “Je suis qui je suis!
    (Osty, Dhorme), “Je suis celui qui dit:JE SUIS “(Synodale), “Je suis celui qui est “(Segond), “Je me révélerai être ce que je me révélerai être “(Monde nouveau – En capitales), “Je suis qui je serai “(T.O.B.), “Je suis l’Etre invariable “(Kahn).
    On doute que Moïse, et les Hébreux après lui, se soient contentés d’une réponse désinvolte, et on doute que l’entité Elohim s’y soit abaissée. En réalité, le nom que se donne Elohim est notre verbe ETRE, en hébreu HAYAH, conjugué au futur : EHIE, je serai, puis IHVH, il sera. Cette forme de projection dans le futur peut surprendre. Mais il faut savoir que la pensée hébraïque ne fonctionne pas comme la nôtre. Pour décomposer le temps, nous avons hérité, des grecs et des latins, la formule
    linéaire passé-présent-avenir. La pensée hébraïque ne distingue que ce qui est terminé, achevé, et ce qui reste à faire ou à finir, le tout étant simultanément PRESENT. Ainsi, lorsque Elohim dit “Je serai “signifie-t-il à Moïse que, tel il était pour Abraham, Isaac et Jacob des centaines d’années auparavant, tel il est resté maintenant, et tel il demeurera dans l’avenir. C’est l’affirmation d’une reprise dans la continuité : l’aventure déjà ancienne des Hébreux avec Elohim va se poursuivre.
    La version Kahn dit, fort pertinemment, que le nom que se donne Elohim sera son “attribut dans tous les âges “. L’attribut complète le nom. Le tétragramme IHVH (yod, hé, vav, hé) ne peut être dissocié du nom Elohim, même s’il est cité seul. C’est son principal qualificatif. Il en découle, incidemment, que tout ce qui concerne et caractérise Elohim, notamment la pluralité, appartient à IHVH” continuité d’Elohim
    Le tétragramme IHVH situe donc Elohim dans l’invariabilité, la permanence et, dit-on, l’éternité. Le mot ETERNITE est entré dans la langue française au XIIe siècle, et l’adjectif ETERNEL au XVIe siècle seulement (c’est une invention très tardive), par le latin AEVUS, durée, AETAS, durée de la vie, AETERNUS et AETERNITAS, qui dure toute la vie. Leur sens s’est étendu, par la suite, à un concept absolu : ce qui n’a ni commencement ni fin. Un défi à la pensée ! Moyennant quoi, depuis le mouvement de la Réforme, certains traducteurs ont fait, de l’adjectif ETERNEL, un substantif qui, se substituant à IHVH, désigne, dans leur esprit, DIEU. La Bible, pour sa part, ignore, dans son texte original, les mots ETERNITE et ETERNEL. Elle a des formulations, AD OLAM, la durée qui vient, et AHAR, ce qui vient après, que Kahn traduit par “tous les âges “, et Chouraqui par “pérennité “. Or, PERENNITE vient du latin ANNUS, année, et de PERENNIS, qui dure toute l’année. Le sens de ce mot s’est plus tard étendu à “ qui dure longtemps, ou toujours “, TOUJOURS, c’est-à-dire tous les jours. La discussion sur une différence entre PERENNITE et ETERNITE est-elle une vaine finasserie ? Voire… Et l’adjectif ETERNEL, devenu substantif, peut-il valablement prendre la place de IHVH ? Là-dessus les traducteurs sont partagés. Il y a ceux, en majorité d’inspiration protestante, qui font de l’ETERNITE et de l’ETERNEL une forteresse linguistique, conceptuelle et religieuse dans laquelle se barricadent la pensée, la raison et la foi ; et il y a les autres, aussi nombreux, qui restent ouverts à l’aventure de l’esprit que leur propose la vraie Bible.
    Interférences et confusions
    Dans le Livre de l’Exode (VI- 2,3), où l’on voit, en Egypte, commencer la libération des Hébreux, on découvre que IHVH, le nom-attribut d’Elohim, a bien été révélé à Moïse, mais qu’il a été précédé par un autre nom-attribut: EL SHADDAI. Lisons la version Dhorme: “Elohim parla à Moïse et lui dit: “Je suis Iahvé ! Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme El Shaddaï et par mon nom de Iahvé je n ‘ai pas été connu d’eux “. Lisons aussi Chouraqui: “Elohîm parle (…) Moi, IHVH (surchargé Adonaï) je me suis fait voir (. ..) en El Shaddaï. Mais sous mon nom de IHVH (surchargé Adonaï) je ne me suis pas fait connaître d’eux “. Les versions Osty et de Jérusalem font parler Dieu à la place d’Elohim, mais comme les précédentes, elles respectent le nom “El Shaddaï “qui figure bien dans le texte hébreu.
    Ce nom est constitué du radical EL, qui forme par ailleurs ELOHIM, et de l’épithète SHADDAI qui signifie “ montagnes “(au pluriel). Que viennent faire, ici, ces montagnes associées à Elohim? N’est-ce pas une métaphore pour dire qu’Elohim-Montagnes est difficile d’accès, parce qu’il se tient de préférence dans les lieux abrupts et élevés, au propre comme au figuré ? Dans la réalité du texte hébreu non déformé par les traductions, le nom ELOHIM est connoté par la notion de “ lieux élevés “ apportée par l’attribut SHADDAI. Il prend alors un sens élargi : “les Autres, ceux des lieux élevés “. Dix versions françaises ignorent cela en traduisant El Shaddaï par “Dieu tout-puissant “(Maredsous, Darby, Crampon, Synodale, Monde nouveau, Segond, Scofield), “Dieu fort, tout puissant “ (Ostervald), “Dieu puissant “ (T.O.B.), “Divinité souveraine “(Kahn). La version de Jérusalem (une des quatre qui restituent El Shaddaï sans s’autoriser à le traduire) écrit, en note, que “la traduction commune Dieu tout-puissant est inexacte “.
    Dans le texte hébreu, la première mention de El Shaddaï figure au Livre de la Genèse (XVII- 1):”… Iahvé apparut à Abram et lui dit: “Je suis El Shaddaï” (version Dhorme). Là-dessus, il transforme le nom d’Abram en Abraham et il établit avec lui et sa future descendance “une alliance perpétuelle “, un des actes fondateurs majeurs parmi les événements que raconte la Bible.
    Là, on ne comprend plus ! Normalement, pour ne pas semer la confusion dans le cours du récit, le Bible devrait dire que c’est Elohim qui s’adresse à Abram pour lui déclarer “Je suis El Shaddaï “, comme elle le fait d’ailleurs en Genèse XXXV – 11 où c’est bien Elohim qui dit à Jacob: “Je suis El Shaddaï “. C’est simple : il y a, d’abord, Elohim. Puis, à l’usage d’Abraham Isaac et Jacob, il y a Elohim – El Shaddaï. Enfin, pour Moïse et la suite, il y a Elohim -IHVH. C’est un étalement chronologique progressif de la révélation. Mais la Bible défie notre logique. Elle mélange allègrement les trois noms de son entité centrale. Veut-on une démonstration formelle de ce genre de manipulation ? Elle est dans le Livre de la Genèse (IV – 26) : Adam et Eve viennent d’être expulsés de l’Eden, et ils procréent. Abel étant mort, Seth prend sa place, et il a un fils, Enosh. “Alors on commença d’invoquer le nom de Iahvé “(version Dhorme). La version de Jérusalem précise que cet Enosh “fut le premier à invoquer le nom de Iahvé “ et la version Chouraqui : « Alors, le nom de IHVH-Adonaï commençait à être crié. »
    De deux choses l’une : ou bien le nom IHVH était invoqué (et donc connu) dès l’époque adamique, puis au temps d’Abraham, ou bien il n’était pas connu avant d’être révélé, bien des siècles plus tard, à Moïse. La Bible se met ici en contradiction avec ses propres affirmations (« Je me suis fait voir à Abrahâm, à Is’hac et à Ia’acob, en Él Shadaï. Mais sous mon nom, IHVH (surchargé Adonaï), je ne me suis pas fait connaître d’eux. »Exode VI – 3 et on peut voir ‘Dieu » qui parle à abrahâm dans Genèse XVIII – 14 : »Une parole est-elle singulière pour IHVH (surchargé Adonaï)? »),
    . . On ne risque pas de s’en apercevoir si l’on se fie aux traductions, dans lesquelles Elohim, El Shaddaï et IHVH, sont nivelés sous les vocables DIEU, TOUT-PUISSANT, ETERNEL, SEIGNEUR. Enjouant sur ce clavier, les traducteurs portent la confusion à son comble. Ils gomment les interférences très complexes de la Bible. C’est une manière, assez banale, d’éviter les questions embarrassantes.
    IHVH est cité (par Dhorme) 149 fois dans l’Ancien Testament AVANT que ce nom soit révélé à Moïse. Il y a manifestement utilisation rétroactive de ce nom dans la rédaction ultime du canon hébreu. On le devrait à une lutte d’influence entre factions Elohiste, Iaviste, Sacerdotale, les trois sources mises en évidence, en 1753, par Jean Astruc, médecin de Louis XV, dans son ouvrage: “Conjectures sur les mémoires originaux dont il paraît que Moïse s’est servi pour composer le livre de la Genèse “. Les rédacteurs de la Bible auraient donc, eux aussi, tenté d’infléchir le message qu’ils entendaient transmettre. Cela ne simplifie rien.
    Ce texte est tiré du merveilleux livre de Roger VIGNERON intitulé « Elohim »
    Le livre entier : <>

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